LA PAGE DES MUSEES.

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Suite à la poursuite du mouvement social du personnel du Centre Pompidou empêchant l'ouverture au public, la 8ème édition d’Artistbook International est reportée. Elle se tiendra au printemps prochain à une date qui sera fixée prochainement.

Des éditeurs étrangers, spécialement à Paris pour l’événement ArtistBook International, seront accueillis par leurs homologues parisiens pendant le week end afin de pouvoir présenter leurs nouvelles productions aux collectionneurs, et des événements initialement programmés pour le salon se tiendront dans d’autres lieux (un programme spécifique sera établi et diffusé dès vendredi 4 au matin).

ArtistBook International est le salon de référence en Europe pour l’édition d’artistes. Il devait réunir au Centre Pompidou plus de 60 éditeurs indépendants et antiquaires internationaux spécialisés dans les imprimés, ephemera, multiples, vidéos, journaux, magazines et livres d’artistes. Cette 8ème édition devait présenter plus de 950 artistes historiques et contemporains de la scène internationale figurant au catalogue des participants venus d’une quinzaine de pays.

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PRIX SAM POUR L’ART CONTEMPORAIN 2009

Cinq finalistes

Le Prix SAM pour l’art contemporain est destiné à un artiste de plus de 25 ans, français ou vivant en France depuis au moins deux ans qui souhaite mener à bien un projet artistique dans un pays émergent et l’exposer en France, au Palais de Tokyo, au mois de décembre suivant.

Artistes sélectionnés pour la première édition :

- Renaud Auguste-Dormeuil

- Malachi Farrell

- Nicolas Floc’h

- Valérie Mréjen

- Zineb Sedira

Le Jury du Prix SAM pour l’art contemporain:

Anne-Pierre d’Albis, commissaire et directrice du Parcours Saint-Germain à Paris

Fabrice Hergott , Directeur du Musée d’Art Moderne de la ville de Paris

Jean-Hubert Martin, Conservateur en chef à la Direction des Musées de France (DMF),

commissaire d’expositions

Hervé Mikaeloff, commissaire d’expositions et conseiller artistique

Sandra Mulliez, collectionneuse, créatrice de SAM Art Projects

Hans-Ulrich Obrist, Co-directeur de la Serpentine Gallery, Londres, commissaire

d’expositions

Marc Pottier, commissaire d’expositions et conseiller artistique

Marc-Olivier Wahler, Directeur du Palais de Tokyo, Paris, commissaire d’expositions

Ce jury se réunira et désignera le lauréat le 16 décembre 2009 au Palais de Tokyo

SAM Art Projects est une initiative privée qui vise à encourager toutes les nouvelles formes artistiques qui stimulent la création contemporaine plastique et visuelle et à favoriser les échanges culturels entre l’Europe et les pays émergeants dans un esprit d’ouverture.

www.samartprojects.org

Contact presse :

Claudine Colin Communication

Albane Champey

T : 01 42 72 60 01

albane@claudinecolin.com

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PARIS :

CENTRE GEORGES POMPIDOU : Place Georges Pompidou, 75004 Paris. Tél : 01 44 78 12 33 . Tlj. sauf mardi et 1er mai : 11h/23h.

Galerie 2, Niveau 6

Tous les jours (sauf mardi) de 11h à 21h

 

**** LA SUBVERSION DES IMAGES, SURREALISME, PHOTOGRAPHIE, FILM.La subversion des images, surréalisme, photographie, film

 

 

"La photographie et le cinéma surréalistes sont à l'honneur au Centre Pompidou !

Rassemblant plus de 400 oeuvres, l'exposition « La subversion des images » offre un panorama exceptionnel de la photographie surréaliste avec les plus belles épreuves de Man Ray, Hans Bellmer ou Brassaï réunis aux côtés d'images inédites, révélatrices des nombreux usages surréalistes de la photographie : publications dans les revues ou les livres d'artistes, publicités, collections d'images, fascination pour le document brut, photomatons, photographies de groupe.

L'exposition invite le public à découvrir des ensembles méconnus de collages d'artistes, Paul Eluard, André Breton, Antonin Artaud ou Georges Hugnet, les jeux photographiques de Léo Malet ou Victor Brauner. Aux côtés de s figures les plus célèbres du mouvement surréaliste, elle met en lumière des artistes moins connus, qu'elle contribue à faire redécouvrir, Artür Harfaux ou Benjamin Fondane par exemple.

L'exposition présente également une série de films et de courts-métrages réalisés par Luis Buñuel, Man Ray ou Germaine Dulac, projetés directement dans les salles d'exposition, pour les plus courts d'entre eux, et dans une salle de cinéma aménagée au sein de l'exposition pour les autres." (SDP)

Exposition jusqu'au 11 janvier 2010

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EGALEMENT AU CENTRE POMPIDOU :

Elles@centrepompidou, nouvel accrochage des collections permanentes du musée jusqu'en mai 2010

Pierre Soulages, galerie 1 : 14 octobre 2009 - 8 mars 2010

Jim Hodges, galerie d'art graphique, 14 octobre 2009 - 18 janvier 2010

Les Archipels réinventés, 10 ans du Prix de la Fondation Ricard, galerie du Musée14 octobre 2009 - 11 janvier 2010

Nouveau Festival du Centre Pompidou : 21 octobre - 23 novembre 2009

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PARIS :

ESPACE DALí : 11, rue Poulbot - 75018 Paris Tél : 01.42.64.40.10 Tlj.10h à 18h. Nocturnes du 1er juillet au 31 août : 10h à 20h

DALI,

(1989 - 2009) : HOMMAGE AU XXEME ANNIVERSAIRE DE SA DISPARITION

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DALI D'OR :  

 

"Cet automne, l’Espace Dali se transformera en écrin et abritera la collection de bijoux et d’objets en or conçus par Salvador Dali dans les années 1960. De somptueuses pièces illumineront la plus grande exposition d’oeuvres du génie surréaliste en France. Ces objets ont été créés par Dali d’après la splendeur et l’excès qui caractérisent la royauté. Chaque pièce est incrustée de l’effigie du Maître catalan en compagnie de sa muse éternelle Gala. C’est précisément l’extravagance du roi Louis XIV et ses fastes qui ont inspiré Dali dans la conception de cette collection, car le Roi Soleil créa ses propres « Louis d’Or », ornés de son image.

Afin de prolonger l’hommage au travail de l’artiste et dans la continuité de cette exposition, l’Espace Dali est fier de présenter au public et en exclusivité sa

collection de sculptures en or magnifiées par des diamants, rubis, émeraudes et saphirs. La Montre Molle, l’Eléphant de Triomphe, la Vénus Spatiale sont ainsi quelques unes des sculptures-bijoux que les visiteurs auront le privilège de découvrir lors de l’exposition Dali d’Or" (SDP).

 

 

 

Vernissage le 15 octobre.

 Exposiion du 16 octobre 2009 au 20 janvier 2010

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PARIS :

GALERIES NATIONALES DU GRAND PALAIS : 1 Avenue du Général Eisenhower, 75008 Paris (entrée Clémenceau). Tél : 01.44.13.17.30. TLJ. (sauf mardi et 25 décembre ): 10h/22h. Jeudi : 10h/20h.

RENOIR AU XXE SIECLE.

"« Je commence à savoir peindre. Il m’a fallu plus de cinquante ans de travail pour arriver à ce résultat, bien incomplet encore », déclare le peintre Pierre-Auguste Renoir (1841-1919) en 1913 au moment où l’on peut voir à la galerie Bernheim-Jeune à Paris une importante exposition de ses oeuvres, parmi lesquelles des grands nus peints au tournant du XXe siècle. C’est une révélation. Guillaume Apollinaire fait l’éloge de celui qu’il considère comme « le plus grand peintre vivant »: « Renoir grandit continuellement. Les derniers tableaux sont toujours les plus beaux. Ce sont aussi les plus jeunes ».

« Impérissable jeunesse » en effet, pour reprendre la formule admirative de Thadée Natanson en 1900, qui voit Renoir jouir d’un prestige incontesté sur la scène artistique du début du XXe siècle. Le peintre y est salué comme une figure emblématique de l’impressionnisme des années 1870 mais il est aussi admiré pour sa capacité à avoir dépassé et renouvelé un mouvement de plus en plus largement accepté. A l’instar de ses contemporains et amis Paul Cézanne et Claude Monet, Renoir est une référence pour de jeunes générations d’artistes. Pablo Picasso, Henri Matisse, mais aussi Pierre Bonnard ou Maurice Denis professent leur admiration pour le maître, et en particulier pour sa « dernière manière », celle du tournant du XXe siècle. De grands amateurs de l’art moderne, tels Leo et Gertrude Stein, Albert Barnes, Louise et Walter Arensberg ou encore Paul Guillaume, collectionnent Renoir aux côtés de Cézanne, Picasso ou Matisse. Depuis, l’appréciation du « dernier Renoir » a bien changé : les tableaux de cette période sont peu connus et souvent mal aimés. Si le paysage chez Renoir ont suscité de récentes expositions, les années tardives du peintre n’ont pas fait l’objet d’études et de manifestations spécifiques, comme cela a été le cas pour Monet ou Cézanne (« Monet in the 20th Century », Boston - Londres, 1998-1999 ; « Cézanne, les dernières années (1895-1906)», Paris – New York, 1978). C’est à l’exploration de ces années fécondes que l’exposition est dédiée.

Après les combats de l’impressionnisme Renoir remet en cause vers 1880 les préceptes du mouvement au profit du retour au dessin et du travail en atelier, en référence avouée au passé. Ce moment de crise et de tâtonnement s’achève à l’orée des années 1890, qui ouvrent la voie à la reconnaissance publique, institutionnelle et commerciale de l’artiste. Sans renier l’impressionnisme, Renoir invente alors un art qu’il veut classique et décoratif. « Peintre de figures » comme il aime à se définir, Renoir désigne tout particulièrement le nu féminin, le portrait et les études d’après le modèle, en atelier ou en plein air, à des expérimentations novatrices.

Artiste en perpétuelle quête, promis au défi, Renoir veut se mesurer aux grands exemples du passé qu’il a admirés au Louvre ou lors de ses voyages, tels que Raphaël, Titien et Rubens. Ses recherches sont dominées par le refus du monde moderne au profit d’une Arcadie intemporelle, peuplée de baigneuses sensuelles et inspirée du Sud de la France qu’il fréquente assidûment à partir des années 1890. Il perçoit le paysage méditerranéen comme une terre antique, à la fois berceau et dernier refuge d’une mythologie vivante, familière et actuelle. Renoir revient de façon régulière et obstinée à un nombre limité de thèmes qu’il n’hésite pas à explorer dans des techniques inédites pour lui, comme la sculpture. Au fil des années 1900, le travail d’après le motif et les modèles conduit à une recomposition complète et libre du sujet, dont les odalisques et surtout Les Grandes Baigneuses de 1918-1919 (Paris, musée d’Orsay) marquent le couronnement. Renoir ne désigne-t-il pas ce tableau comme un « aboutissement » et un « tremplin pour les recherches à venir » ? C’est ainsi que l’entendent certains artistes en France au début du XXe siècle, dans le contexte souvent polémique du développement du cubisme et des abstractions : Renoir définit un point d’équilibre entre objectivité et subjectivité, entre tradition et innovation, à la source d’une modernité classique.

Aussi l’exposition est-elle construite selon une double perspective : faire redécouvrir une période et des aspects méconnus de l’oeuvre de Renoir (les peintures décoratives, les dessins, la sculpture,…), tout en évoquant le rayonnement de son art dans la première moitié du XXe siècle en France. L’exposition rassemblera une centaine de tableaux, de dessins et de sculptures de Renoir, provenant de collections publiques et privées du monde entier. Ces nus, portraits et études de modèles ont pour certains appartenu à Matisse ou Picasso. Répartis en une quinzaine de sections, ils seront ponctuellement confrontés à des oeuvres de Picasso, Matisse, Maillol ou Bonnard, attestant la postérité de Renoir. Ainsi, l’exposition invite à revoir le dernier Renoir en sollicitant le regard que ces artistes de la première moitié du XXe siècle ont posé sur un maître du XIXe siècle qui était leur contemporain.(Service de presse).

 

Exposition du 23 septembre 2009 au 4 janvier 2010.

Elle sera présentée au Los Angeles County Museum of Art du 14 février au 9 mai 2010 puis au Philadelphia Museum of Art du 12 juin au 5 septembre 2010.

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PARIS :

GALERIES NATIONALES DU GRAND PALAIS : Avenue du Général Eisenhower, 75008 Paris (entrée Clémenceau). Tél : 01.44.13.17.30. TLJ. (sauf mardi et 25 décembre ): 10h/22h. Nocturne le mercredi jusqu’à 22h

DE BYZANCE A ISTANBUL : UN PORT POUR DEUX CONTINENTS.

"Cette exposition est organisée par la Réunion des musées nationaux et La Fondation d’Istanbul pour la culture et les arts (IKSV), avec le soutien d’Istanbul 2010 Capitale Européenne de la Culture dans le cadre de la Saison de la Turquie en France (juillet 2009 – mars 2010)...

Depuis sa fondation jusqu’à nos jours, cette ville baptisée différemment selon les époques est connue comme un lieu de passage et le creuset de multiples cultures et civilisations. Sa situation géographique en fait un carrefour continental autant que maritime, comme le confirment les fouilles entreprises en 2004 lors du creusement du tunnel sous-marin du futur métro. Chronologique, l’exposition met l’accent sur les périodes les plus brillantes de l’histoire d’Istanbul, du temps où elle était capitale.

Occupé depuis la période paléolithique, le site devient, par le Bosphore, le théâtre de flux migratoires importants depuis les Balkans vers l’Anatolie. L’existence d’un port, attestée depuis huit mille ans, est la marque d’une place commerciale éminente et prospère, centre d’une voie nord-sud. L’économie et la vie quotidienne de Byzance, fondation grecque au VIIe siècle avant Jésus-Christ, sont déterminées par la position de la ville. L’occupation romaine ne modifie pas cette identité, mais y ajoute l’activité propre à la présence de garnisons.

En 330, à la suite de la scission entre les empires romains d’Orient et d’Occident, la ville devient capitale sous le nom de Constantinople, en hommage à l’empereur Constantin. Sa position de centre commercial, politique, militaire et religieux se renforce jusqu’à la fin du Moyen Âge. Des groupes ethniques variés se mêlent toujours. La ville antique modernisée : le port, les murailles, les artères, le forum; l’hippodrome, le palais, Sainte-Sophie, se complète des implantations vénitienne et génoise de Galata. L’« invasion latine » qui se produit au cours de la quatrième croisade instaure le droit occidental entre 1204 et 1261, avant une restauration puis la chute devant le Sultan Mehmet II en 1453, à la suite du déclin de l’Empire autour la cité.

Mehmet II le Conquérant veut faire de la ville un point de domination sur l’est et l’ouest, et la capitale d’un nouvel empire musulman. Son règne et ceux de ses successeurs, tels Bayezid II, Selim Ier et Soliman Ier le Magnifique, voient la conversion des édifices chrétiens, au premier rang desquels Sainte-Sophie, pour répondre aux usages de l’Islam. De même, la construction du nouveau palais et d’un fort sur la côte est du Bosphore, l’apparition des mosquées et des medressa résultent d’une politique continue de grands travaux. A l’image de l’extension de l’Empire Ottoman, le visage de la ville se transforme. Néanmoins, des communautés chrétiennes demeurent et la cité reste cosmopolite.

Du côté du pouvoir, les cérémonies officielles, les processions, les fêtes religieuses, les parties de chasse, les réceptions d’ambassadeurs et les grands événements princiers ont laissé de nombreux témoignages et de multiples représentations. La vie quotidienne des stambouliotes nous est également connue par les objets propres aux métiers, au commerce, à la musique, aux transports terrestres et maritimes, aux pratiques religieuses, etc. Mme Nazan Ölçer, commissaire générale de l’exposition commente ainsi ce projet : « Istanbul, héroïne d’une exposition.... Nous nous sommes attelés à ce projet, conscients de la difficulté de la tâche. (…) Si nous avons choisi d’exposer des objets découverts lors de fouilles, c’est qu’ils reflètent parfaitement les imbrications des nombreuses communautés de cette ville et la richesse de son passé. (…) Nous avons voulu rendre palpable l’aspect polymorphe de cette ville mosaïque. Il aurait été illusoire de vouloir retracer de façon exhaustive les périodes romaine, byzantine et ottomane. L’ambition de cette exposition est simplement de mettre en exergue les personnalités et les périodes prégnantes qui ont contribué à façonner la ville au fil des siècles et à la faire perdurer jusqu’à nos jours. »

L’exposition rassemble près de 500 objets empruntés à des collections turques, françaises et internationales : stèles funéraires, manuscrits, gravures, parures, ustensiles quotidiens, livres, icônes et installations... Elle consacre une place particulière au port de Théodose, mis au jour à Yenikapý et tente d’éclairer divers aspects du quotidien de cette capitale parallèlement à la vie du Palais. (Service de prese).

Exposition du 10 octobre 2009 au 25 janvier 2010

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PARIS :

GRAND PALAIS : Nef du Grand Palais - Porte principale

Avenue Winston Churchill 75008 PARIS HTLJ. : sauf le mardi. De 10h à 19h le lundi et le mercredi. De 10h à 22h, du jeudi au dimanche.

Monumenta 2010 -"Personnes"

 

**** CHRISTIAN BOLTANSKI inaugure la nouvelle année artistique avec une exposition-opéra en deux actes:

 

"Œuvre visuelle, mais aussi sonore , l'installation inédite réalisée pour le Grand Palais aborde un langage plastique nouveau pour l'artiste. Œuvre totale, "Personnes" s'offre au visiteur comme un gigantesque tableau animé".(SDP)

 

 

Exposition du 13 janvier au 21 février 2010

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PARIS :

LA HALLE SAINT-PIERRE : 2 rue Ronsard. 75018 Paris. Tél : 01.42.58.72.89.Tlj. 10h/18h.

 

 

LA HALLE SAINT-PIERRE A PARIS.

 

 

 

 

 

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**** CHOMO :

"Chomo, artiste total, à la fois poète, musicien, peintre, sculpteur, architecte, a créé un univers imaginaire en pleine forêt de Fontainebleau constitué qu’il a baptisé le « Village d’Art Préludien ». Durant plus de 30 ans, il a érigé ses églises, habitations, sculptures, peintures avec tout ce qu’il pouvait trouver sur place et recycler.

André Breton, Dali mais aussi Cocteau, Anaïs Nin et même Picasso, avaient admiré, à Paris, les Bois Brûlés de Chomo, ses assemblages de verre et ses toiles lacérées, dans l’unique exposition qu’il devait consentir avant de se retirer du monde. André Malraux, Ministre des Affaires Culturelles, fera protéger le site à ses débuts.

Une exposition qui présente pour la première et peut être l’unique fois l’ensemble de cet espace imaginaire, que le temps efface inexorablement si des mesures de protection ne sont pas rapidement mises en œuvre. Sensibiliser à cette fin les pouvoirs publics, tel est l’objet de l’exposition." (SDP).

 

 

Vernissage le 15 septembre à partir de 18 heures.

Exposition du 10 septembre 2009 au 7 mars 2010.

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**** MARIE MOREL :

"Marie Morel est née le 3 septembre 1954 à Paris. Sa mère est peintre et architecte, son père est écrivain et éditeur. Dès l’enfance, Marie dessine, peint, écrit, tout naturellement dans ce terreau familial ; elle ne s’arrêtera jamais plus. Marie grandit dans une vie de création et de liberté. A 9 ans, ses parents l’amènent à la Biennale de peinture à Venise ; en sortant de là, Marie déclare qu’elle sera peintre.

Marie entre à l’école nationale du cirque à Paris et au conservatoire de musique. Elle continue à peindre et à dessiner en même temps et fait sa première exposition en 1977.

Elle vit et travaille, depuis 1988, dans un petit village calme et isolé, dans les monts du Valromey." (SDP).

 

 

 

Vernissage le 15 septembre à partir de 18 heures.

Exposition du 10 septembre 2009 au 7 mars 2010.

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PARIS :

INSTITUT NATIONAL D'HISTOIRE DE L'ART : Galerie Colbert, 6 rue des Petits-Champs, 75002 Paris. Mardi/Samedi : 15h/20h.

 

 

 

**** L'ARCCINE ET L'ART BRUT : "Les Chemins de l'Art brut".

 

 

 

 

 

Vernissage le 22 octobre à partir de 18h30, salle Walter Benjamin.

Exposition jusqu'au 15 décembre 2009.

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PARIS :

MUSEE DE L'ARMEE. EGLISE DU DOME : Hôtel National des Invalides. 129 rue de Grenelle, 75007. Tél : 08.10.11.33.99. TLJ. : Mois de juin et septembre : Lundi/Samedi : 10h/18h, Dimanche : 10h/18h30. Mois de juilet et août : 10h/19h.

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PARIS :

MUSEE D'ART MODERNE DE LA VILLE DE PARIS : 11 avenue du Président Wilson, 75116 Paris. Tél. 01 53 67 40 00. Mardi/Dimanche : 10h/18h. Salle Noire

**** FLORENCE LAZAR : "Faire".

 

"Après avoir réalisé depuis plus de dix ans des vidéos sur la situation d’après-guerre en ex-Yougoslavie Florence Lazar s’est récemment déplacée sur des territoires plus proches. Cette nouvelle proximité géographique renvoie tout autant à des notions d’étrangeté et de familiarité que ses précédents films ou photographies. Notamment, ceux qui observent ou favorisent le déplacement de scènes privées (la conversation, le recueillement, le ménage, la prière…) sur un terrain public ou profane (le terrain de foot, le jardin public ou la rue).

Mais, plus largement et dans ce contexte d’appartenance, les paroles et les gestes que Florence Lazar prélève sont une manière d’observer des processus de construction de l'identité, de transmission et de réception. « Faire » tire son titre d’une image éponyme appartenant à une série où différents documents politiques sont saisis, pris en main, comme pour soutenir que la parole et la pensée sont portées par le geste."(SDP).

Vernissage le Jeudi 5 novembre 18h-21h

Exposition du 6 novembre 2009 au 10 janvier 2010

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PARIS :

MUSEE DE CLUNY, MUSEE NATIONAL DU MOYEN AGE : 6 Place Paul Painlevé, 75005 Paris. Tél : 01.53.73.78.16. TL. sauf mardi : 9h15/17h45.

En collaboration avec MUSEE DE LA RENAISSANCE ECOUEN : "Soins du corps et cosmétiques à la Renaissance".

NOUVELLE PRESENTATION : L'ART ET LA VIE AU MOYEN AGE.

"Les salles consacrées aux thèmes de la dévotion, de la vie domestique et du combat (la guerre, le tournoi et la chasse), bénéficient d’une muséographie contemporaine qui souligne la cohésion existant entre le bâtiment, l’histoire des collections et les 235 objets présentés.

Les espaces rénovés sont situés au premier étage de l’hôtel des abbés de Cluny achevé à la fin du XVe siècle par l’abbé Jacques d’Amboise (1485 – 1510). Ils occupent les lieux mêmes où Alexandre du Sommerard s’était installé en 1833 avec ses collections qui furent à l’origine de la création du musée de Cluny.

Le parti pris retenu pour cette nouvelle présentation associe l’atmosphère intime et inattendue de la collection privée à un parcours didactique organisé en séquences thématiques.

En charge du projet de réaménagement des nouvelles salles, l’architecte muséographe Yves Kneuzé a opté pour une hiérarchisation spatiale et sémantique des objets immédiatement perceptible par le visiteur. Ainsi, chaque espace se caractérise-t-il par un élément scénographique fort qui introduit la thématique de l’espace ; le plus souvent un objet ou une installation remarquable placé au centre de la pièce. Le parcours de visite offre plusieurs niveaux d’explication aux visiteurs : les panneaux de salle et d’unité de sens, complétés par les fiches de salle, proposent une approche synthétique de l’ensemble des oeuvres d’une salle ou d’une vitrine, les cartels donnent une information précise sur chaque oeuvre tandis que des tiroirs placés sous les vitrines permettent d’approfondir le propos.

Salle 21 : dévotion publique et privée : Intense et profonde, la foi de l’homme du Moyen Âge se manifeste publiquement dans des actions comme les pèlerinages, les processions et les messes. Ces actes de foi sont évoqués par la présentation d’une soixantaine d’enseignes de pèlerinages qu’avaient coutume de rapporter les pèlerins et par le spectaculaire Christ des Rameaux, rare exemple de sculpture mobile. Une imposante peinture datée du milieu du XVe siècle montre les treize membres de la famille Jouvenel des Ursins en prière dans le décor de leur chapelle privée de la cathédrale Notre-Dame de Paris. La salle est organisée autour d’une vitrine centrale dont la structure évoque celle d’un reliquaire. Garnie de logettes, elle abrite quelques exemples significatifs d’oeuvres créés pour accompagner la dévotion qu’elle soit individuelle (images, grains de chapelet, ...) ou collective (reliquaire tels que la tête de Sainte Mabille). Des livres d’heures enluminés, des petites pièces

d’orfèvrerie et de sculpture évoquent l’essor de la production de supports de dévotion privée à la fin du Moyen Age .

Salle 22 : La vie domestique

Autrefois salle principale du premier étage du logis de l’hôtel, cette pièce de belles dimensions avait certainement une fonction d’apparat. Elle sert aujourd’hui de cadre à l’évocation de la vie matérielle des élites sociales à l’intérieur de leur demeure, avec une sélection d’objets contemporains de l’architecture. Le choix d’un parcours thématique alternatif souligne le parti pris muséographique qui diverge de celui d’une « period room » classique qui viserait à reconstituer les conditions de vie de ses habitants.

Le décor intérieur, ou second oeuvre, est à l’honneur avec des éléments de portes, fenêtres et de serrurerie ainsi qu’une splendide cheminée qui fait le lien avec le thème du repas. Quelques pièces de la tenture de La vie seigneuriale, comme Le bain et La broderie placées sur un châssis au centre de la pièce, évoquent les occupations de loisir et la vie intime des seigneurs. Des objets montrent le goût du soin de soi comme des peignes en ivoire finement sculptés. Des pièces de costume et parure complètent le propos. Une table pliante - un exemplaire unique de ce type de meuble –, une grande table d’apparat peinte, et des coffres sont associés à d’autres objets de la vie quotidienne comme un échiquier présenté dans la section des jeux et jouets.

Salle 23 : le combat et ses arts : Les différents aspects de la vie militaire et de ses prolongements que sont la chasse, le tournoi et la joute tiennent une place essentielle dans la vie des seigneurs. A ce titre, le cheval qui est l’animal le plus important du Moyen Âge, est l’objet de soin et de parures particulières. Le raffinement des éléments de son harnais présentés en vitrine surprendront les visiteurs.

L’exceptionnelle collection de targes et pavois du musée est mise en scène dans une vitrine verticale, où sont présentées des épées et des éléments de protection du corps. Tapisseries et manuscrits lui font face, avec notamment un extraordinaire Traité de combat, dans la tradition de Johann Lichtenauer (Augsburg vers 1490 – 1500), acquis par le musée en 2008.

Cette nouvelle présentation des collections s’inscrit dans le programme de rénovation du musée. Ainsi, au printemps 2009, la salle du frigidarium des thermes de Cluny a été réouverte au public après une campagne de restauration. L’aménagement d’une nouvelle entrée sur la boulevard Saint Michel est au coeur du projet Cluny4." (Service de presse).

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ASTERIX.

"A lfoccasion du cinquantieme anniversaire de la naissance du celebre personnage Asterix, cree par Rene Goscinny et Albert Uderzo, rendezvous est pris au musee de Cluny pour un evenement inedit, la

rencontre de deux monuments nationaux. Dans le frigidarium recemment restaure des thermes de Cluny, unique monument gallo-romain en elevation conserve au nord de la Loire, pour la premiere fois en France, on peut decouvrir en exclusivite une trentaine de planches originales, quelques tapuscrits ayant servi a la conception des albums dfAsterixc Il s'agit principalement de dessins, anciens ou recents, ou s'exprime le talent dfUderzo, associe au genie de Goscinny. C'est lfoccasion de decouvrir leur processus de creation et la naissance de ces pages dfalbums tels qufon les connait.

Un dialogue insolite se crée entre le batiment de la Lutece antique, exceptionnellement preserve, et Asterix, temoin dfune antiquite imaginaire. Dfautres objets, comme la machine a ecrire Keyston Royal de Goscinny, le premier numero de Pilote, etcc evoquent la complicite de ces deux createurs de bandes dessinees qui, avec un personnage de lfepoque gallo-romaine, ont reussi a conquerir le monde entier.

Enfin, a lfexterieur, a l'angle du boulevard Saint-Michel et du boulevard Saint-Germain, sur les grilles qui bordent le jardin du musee, sont accroches des panneaux, qui mettent en parallele des dessins d’Astérix et quelques-uns des plus célèbres chefs-d’oeuvre de l’art occidental… parodie ou source d’inspiration ? (SDP).

Exposition du 28 octobre 2009 au 3 janvier 2010

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PARIS :

MUSEE DE L'EROTISME : 72 bd de Clichy, 75018 Paris. TLJ. : 10h/02h.

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PARIS :

MUSEE GREVIN : 10, boulevard Montmartre, 75009 Paris. Contact presse : 01.47.70.88.08. Tlj. : 13h/19h. Vacances scolaires 10h/19h

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PARIS :

MUSEE DU LOUVRE : Aile Denon, salon Denon au Louvre (Paris). Tél : 01.40.20.53.17. Tlj. sauf mardi, 9h/18h. Nocturnes Mercredi et vendredi jusqu'à 22h.

TITIEN, TiINTORET, VERONESE... RIVALITES A VENISE.

 

"Voilà l’une des plus excitantes affiches de l’automne.

Sur le thème des rivalités à Venise au milieu du XVIe siècle, le Louvre s’apprête à confronter 85 tableaux, dont certains prêts exceptionnels comme la Danaé de Titien et sa Vénus au miroir (ci-contre), venues respectivement de Madrid et de Washington. Alors que ce vieux maître régnait encore sur la lagune, le vent nouveau du maniérisme et l’arrivée de talents plus jeunes, dont le fils d’un « teinturier » (le Tintoret) et un gamin de Vérone (Véronèse), allaient bousculer les canons de l’art. Abordée par le biais de thèmes originaux – les reflets, les nocturnes sacrés, le profane mêlé au religieux – cette rencontre au sommet parviendra-t-elle à éclipser l’espace d’exposition un peu ingrat ? (S. G. Journaliste à La Croix).

 "Prologue : La peinture vénitienne au milieu du XVIe siècle

Titien (Tiziano Vecellio) né à Pieve di Cadore, dans les Dolomites, s’est formé Venise auprès des Bellini et de Giorgione. Il acquiert rapidement une grande renommée dès 1520 à Venise et rapidement dans toute l’Italie et en Europe.

Tintoret (Jacopo Robusti) est né à Venise vers 1518. Trente années le séparent de Titien qui aurait été quelques temps son maître. Une forte antipathie semble s’être installée entre eux et de nombreuses commandes ou promesses de commandes apparaissent comme des tentatives pour surpasser ou bloquer l’autre.

Véronèse (Paolo Caliari) naît en 1528 à Vérone. Il s’installe à Venise dans les années 1550 et reçoit très vite de très nombreuses commandes émanant d’églises ou du Palais Ducal, faisant ainsi de l’ombre à Tintoret. Il semble qu’il soit devenu le protégé de Titien voire son pion dans sa rivalité avec Tintoret.

 Ces trois peintres vont se côtoyer pendant plus de trente ans, et après la mort de Titien en 1576, les deux autres se confronteront encore pendant une douzaine d’années. Mais s’ils sont rivaux, ils s’influencent, s’inspirent. Pour chacun de ces artistes, le travail des autres est un aiguillon qui exige une réaction. Ils ont énormément contribué au renouvellement de la peinture : l’utilisation de l’huile sur toile, accent mis sur la couleur de préférence au dessin, l’émergence du tableau de chevalet qui transforme non seulement la peinture vénitienne mais la peinture européenne toute entière.

 La compétition entre artistes n’est pas seulement un phénomène vénitien puisqu’elle existait déjà quelques décennies auparavant à Rome, Florence et d’autres grandes villes ; cependant, dans le contexte vénitien, elle ne conduit pas à une dégradation esthétique mais plutôt à une émulation, un foisonnement d’idées. Les commandes émanant de nombreuses sources privées, ecclésiastiques et institutionnelles mais aussi de clients étrangers pleuvent. La société vénitienne n’octroie pas ses faveurs à un seul artiste mais préserve l’harmonie en répartissant les commandes officielles sur une concentration inégalée de peintres. Le format des tableaux et le fait qu’ils soient peints sur toile facilitent leur diffusion et de nombreux amateurs collectionnent leurs œuvres. Nombreux sont les critiques qui discourent sur les dernières productions de chacun. Le public peut comparer leurs travaux, talents et progrès." (Service de presse).

Exposition du 17 septembre 2009 au 4 janvier 2010.

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Les Nocturnes du vendredi 18h - 22h

**** Le Louvre autrement

 

Tous les vendredis soirs, des rendez-vous à ne pas manquer pour une approche inédite du musée : musique, cinéma, rencontres, performances, théâtre...

Vendredi 2 octobre, première soirée exceptionnelle de la saison : « embuscades au Louvre ».

Les souffleurs, commandos poétique, surgissent ici ou là entre sculptures et peintures pour susurrer aux oreilles des visiteurs, à l'aide de « rossignols », des secrets poétiques, philosophiques ou littéraires en résonance avec les oeuvres du musée. Ce rapport original au spectateur, intime et personnel, insuffle une ambiance particulière aux salles, le visiteur se trouvant tour à tour intercepté dans sa visite et observateur des embuscades poétiques.

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PARIS :

MUSEE DU LOUVRE : Tél : 01.40.20.53.17. Tlj. sauf mardi, 9h/18h. Nocturnes Mercredi et vendredi jusqu'à 22h. aile Denon, 1" étage

chronologique salles Mollien,

BATTISTA FRANCO

UN ARTISTE VENITIEN DANS LES COURS D'ITALIE.

"Artiste éminent du XVIe siècle, Battista Franco était un dessinateur né et infatigable. De tous les Vénitiens, il fut sans doute le plus romain, le plus florentin, le plus urbinate et surtout, le plus admiratif de Michel Ange et de Raphaël. Le Louvre conserve aujourd'hui la collection la plus complète au monde de dessins de l'artiste, qui ne compte pas moins de cent une feuilles authentiques. La majorité des oeuvres présentées proviennent de la collection d'Everhard Jabach, vendue en partie au roi Louis XIV en 1671. Cette exposition présente à travers cinquante dessins, l'oeuvre graphique de l'artiste, dans toute son envergure.

Connu sous le nom de Battista Franco, Giovanni Battista Franco naquit à Venise vers 1510. On ignore si Franco reçut une formation artistique classique à Venise mais son père, Jacopo Franco, qui était peintre, lui enseigna vraisemblablement les rudiments du dessin et peut être de la peinture. Arrivé à Rome à l'âge de vingt ans, il consacra alors son temps principalement au dessin et aux études d'ensemble. Le 5 avril 1536 Franco reçut sa première commande de peinture, pour les décorations célébrant l'entrée triomphale à Rome de l'empereur Charles Quint. Dans les années 1550 et 1560, Franco travaille beaucoup à Venise et réalise notamment des oeuvres pour le palais de Doges. Pendant toute sa carrière, Franco consacre beaucoup de temps à des décors éphémères destinés aux entrées triomphales de souverains et de leurs futures épouses ou aux pour des représentations théâtrales. C'est l'une des raisons pour lesquelles de nombreux dessins conservés ne sont pas apparentés à des oeuvres existantes. Bien qu'il soit connu avant tout comme dessinateur, graveur et peintre, Battista Franco a également apporté une contribution substantielle aux arts décoratifs grâce à ses de pièces de majolique, illustrant notamment les épisodes de l'histoire romaine.

Le paradoxe Battista Franco

Battista Franco se situe aux antipodes des grands artistes vénitiens tels que Titien et Tintoret dans la mesure où, à beaucoup d'artistes italiens qui réalisèrent des esquisses à des pratiques en général pour préparer des peintures Franco considérait le dessin comme une fin en soi. En 1536, Franco se trouve à Florence où il rejoint les sculpteurs Raffaello da Montelupo et Bartolomeo Ammanati et d'autres artistes pour étudier les sculptures de Michel Ange à la Sagrestia Nuova de San Lorenzo. Franco n'a pas été directement l'élève ou le protégé du maître, peut être même ne se sont ils jamais rencontrés, mais Michel Ange a excité son imagination, suscité sa passion pour le dessin et exercé sur lui une influence formatrice pendant toute sa carrière. A partir du début des années 1540, Franco se libère de l'emprise de Michel Ange. C'est à cette même époque qu'il commence à s'intéresser à la gravure, procédé auquel son style calligraphique fluide se prête à merveille.

Un artiste maniaque, entre acuité et liberté

Le plus ancien des dessins datables de Franco, le Médaillon avec deux putti et les armes mi-partie des familles Médicis et d'Autriche (cat. 1), a été réalisé pour les décorations du mariage d'Alessandro de' Medici et de Marguerite d'Autriche, flile de Charles Quint, célébré à Florence du 31 mai au 13 juin 1536.Exécuté à la plume et encre brune sur un tracé préparatoire esquissé à la craie et au stylet, avec de fines hachures et des plages de lavis faiblement appliquées pour indiquer le relief, il prépare sans doute une grisaille imitant le marbre ou le bronze. Ce dessin est typique du style précoce de Franco. Il appartient à un vaste groupe de dessins à la plume et à l'encre daté de 1536 à 1541 environ. Beaucoup de ces dessins, aux contours esquissés puis précisés par un réseau de hachures simples et croisées semblent imiter, par le contenu et par le style, les études à la plume de Michel Ange.

Le dessin exagérément contorsionné de Franco est caractérisé par des traits anatomiques soulignés à l'excès, un traitement musculaire schématique et marqué par un gonflement spectaculaire autour des genoux et du torse (voir Homme, à demi allonge'). Battista Franco était un maniaque du contour et de la forme crispée. C'est cette capacité emphatique qui lui a permis de dépasser le premier souffle de la maniera et de se rapprocher du maniérisme miche langelesque. Toutefois, l'éternelle recherche de perfection du rendu de la forme et le travail de résille à la plume de l'artiste sont contrebalancés par l'utilisation de la sanguine, tout en transparence, qui apporte à ses dessins une certaine abstraction des formes. Quant au mouvement et à la vivacité qui se dégagent des dessins de Franco, ils témoignent d'une véritable liberté dans l'expression des sentiments de l'âme.

Virtuose graphique

Le corpus de Battista Franco se répartit globalement en deux grandes catégories dessins de scènes figures et dessins décoratifs. Vasari, biographe de l'artiste, affirme implicitement que le dessin, principale vertu de Franco, est aussi son pire vice et il cite plusieurs cas où la dépendance de l'artiste à l'égard de son moyen d'expression favori aboutit à des peintures décevantes. Mais l'opinion de Vasari s'améliore nettement quand il examine son oeuvre postérieure à 1548. Comparés aux dessins plus exubérants des années 1530 et du début des années 1540, les dessins d'après l'antique, datés de 1548 1552, présentent un traitement plus délicat, mieux contrôlé et plus cohérent. Alors que, dans les dessins antérieurs, l'attention de Franco se porte sur la structure sous-jacente du corps, en exagérant souvent les détails des muscles et des os, cette tendance est maintenant tempérée par un intérêt accru pour la représentation des jeux de la lumière sur la peau et sur les étoffes. La description des décors pour le mariage du duc d'Urbino avec Vittoria Farnese, faite par Vasari est enthousiaste, ainsi que son examen de fresque dans la chapelle de Santa Maria sopra Minerva à Rome, autour de 1550. Il en va de même pour pratiquement toutes les oeuvres de la période vénitienne tardive de Franco, vers 1552 1561. Vasari le loue pour ses talents non seulement de dessinateur mais aussi de peintre de graveur. Il conclut sa vie de Franco en se répandant en éloges et en soulignant ce qu'il admire le plus chez l'artiste : sa virtuosité graphique." (Service de presse).

Exposition du 26 novembre 2009 au 22 février 2010.

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PARIS :

MUSEE DU LOUVRE : Aile Sully 2e étage, salles 20 à 23. au Louvre (Paris). Tél : 01.40.20.53.17. Tlj. sauf mardi, 9h/18h. Nocturnes Mercredi et vendredi jusqu'à 22h.

MAITRES DU DESSIN EUROPEEN DU XVIe AU XXe SIECLE.

Exposition Hommage aux collectionneurs

LA COLLECTION GEORGES PEBEREAU.

 

"Longtemps restés dans l'ombre de la peinture, les dessins de maître font à présent l'objet d'une quête passionnée de la part des amateurs. En peu de décennies, quelques collectionneurs européens ont pu réunir ex nihilo, parallèlement aux cabinets de dessins des musées, des ensembles impressionnants d"études et d'esquisses qui apparaissent aujourd'hui comme la quintessence d'une pensée artistique à l'ouvre. La collection des dessins de Georges Pébereau compte au nombre de ces jeunes collections qui n'ont rien à envier à leurs aînées. Forte en superbes témoignages du dessin français du XVIIe au XIXe siècle, elle offre en outre la singularité de faire découvrir de remarquables créations graphiques étrangères, notamment germaniques, britanniques, danoises ou italiennes. Poussin y voisine avec Watteau, Ingres avec Cézanne, Eckersberg avec avec Overbeck, Van Gogh avec Klimt et Schiele. Aujourd'hui, sa présentation rend hommage à l'exceptionnelle donation de dessins de Costa, Castiglione, Honthorst, Brébiette, Vouet, faveur du département des Arts graphiques du musée du Louvre.

Une invitation à revisiter 1"Europe du dessin sur plus de quatre siècles." (Service de presse).

 

 

 

Exposition du 26 novembre 2009 au 22 février 2010.

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PARIS :

MUSEE DU LUXEMBOURG : 19 rue de Baugirard 75006 Paris. Tél : 01.45.44.12.90. Tlj. 10h30/19h. Nocturne lundi et vendredi jusqu'à 22h. Matinée dimanche à partir de 9 heures.

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PARIS :

MUSEE MAILLOL FONDATION DINA VIERNY: 61 rue de Grenelle, 75007 Paris. Tél : 01.42.22.59.58.Tlj. sauf mardi et fériés. Ouverture exceptionnelle 1er novembre.

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PARIS :

MUSEE NATIONAL JEAN-JACQUES HENNER : 43 avenue de Villiers 75017 Paris

"Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, inaugurera le musée national Jean-Jacques Henner le jeudi 5 novembre 2009 à 11

heures.

Le musée réouvrira ses portes au public après d’importants travaux de rénovation dont l'objectif est de rendre à l’hôtel particulier qui l’abrite, son cachet d'origine de la fin du XIXème siècle, et de moderniser les conditions d’accueil du public.

Demeure et atelier du peintre Guillaume Dubufe (1853-1909), contemporain de Jean-Jacques Henner, le bâtiment voit notamment ses murs retrouver leurs

couleurs d'époque. Cette nouvelle polychromie met particulièrement bien en valeur les éléments conservés du décor éclectique de Dubufe comme les moucharabiehs égyptiens qui donnaient une atmosphère orientale au grand atelier rouge du premier étage. Les travaux ont également permis de rendre les espaces accessibles aux personnes à mobilité réduite, ce qui a représenté un véritable défi dans un bâtiment complexe construit en 1876-78. La réhabilitation a été confiée au Cabinet Bodin et Associés. Le coût de cette rénovation est de 1,1 million d’euros.

Un nouveau parcours sera proposé aux visiteurs qui découvriront les oeuvres de Jean-Jacques Henner (1829-1905) récemment restaurées dans le cadre

intime d’une maison d’artiste. Les collections retracent, de son Alsace natale à Paris en passant par la Villa Médicis à Rome, l’itinéraire d’un artiste qui, au

début du XXe siècle, était considéré comme un des plus importants de son temps.

Outre l'emblématique L'Alsace. Elle attend, incarnation du sentiment patriotique après la défaite de 1870, le musée présente de lumineux paysages italiens, des tableaux de Salon aux sujets religieux ou historiques tel Saint Sébastien, des portraits étonnants de vérité comme La Femme au parapluie ainsi que les paysages alsaciens idéalisés, peuplés de femmes rousses qui ont fait la célébrité du peintre. Grâce aux nombreuses oeuvres préparatoires et aux objets personnels provenant de l'atelier de l'artiste, le parcours du musée permet d'appréhender le travail d'un peintre « officiel » au temps des impressionnistes.

Ainsi, tout en goûtant le charme du lieu, le visiteur pénètrera dans le secret de l’atelier de Jean-Jacques Henner." (Service de presse).

"Réouverture du musée national Jean-Jacques Henner 5 novembre 2009

Ouverture du site Internet à partir d'octobre 2009

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PARIS :

MUSEE DE L'ORANGERIE : Jardin des Tuileries, 75001 Paris. Téléphone : 01 44 50 43 00 Tlj. sauf le mardi, 1er mai et le 25 décembre : 9h/18h (évacuation à 17h45).

 

**** LES ENFANTS MODELES DE CLAUDE RENOIR A PIERRE ARDITI :

 

 

"L’histoire de l’art ne s’intéresse que rarement à l’entourage de l’artiste, ses proches, sa famille, ceux qui l’ont soutenu, encouragé ou tout simplement aimé. Ce n’est pas par manque d’intérêt ou simple pudeur, mais plutôt par peur de troubler une discipline qui se veut «scientifique» et donc sans affect. Il faudrait ne traiter que le grand sujet, l’esthétique et son commentaire, alors que la « petite histoire » mène à la grande. Posant volontairement ou à contrecoeur, « croqués » souvent à leur insu par un ogre plutôt amical, ce sont ces « enfants modèles » qui nous intéressent aujourd’hui. Ils sont des fils ou des filles de Claude Monet, Maurice Denis, Pablo Picasso, Françoise Gilot, Georges Sabbagh, Chana Orloff, des nièces ou des neveux d’André Derain et de Pierre Bonnard, voire les « enfants par procuration » d’Édouard Vuillard, ceux de ses commanditaires pour lesquels il eut une réelle affection.

Les enfants modèles ont laissé des témoignages écrits, d’autres en ont parlé, certains en parlent encore. Ces enfants de la Belle Époque - bien habillés pour l’occasion et parfaitement « modélisés » -, ces petits nabis, fauves ou cubistes - transformés en chefs-d’oeuvre pour musées - et ces rejetons de la fin du XXe siècle - en jean et baskets mais pas forcément plus libres de leurs mouvements - nous content à leur manière des séances de pose qui furent de bons ou de moins bons souvenirs.

Aux plus jeunes, le catalogue et l’exposition donnent la parole. Ces « bons petits diables », avec leurs mots, nous révèlent que l’attrait pour le jeu, les copains de la rue, les rêveries solitaires dont on a si besoin à leur âge, l’emportaient le plus souvent sur cette marque de tendresse voulue par l’artiste. C’est ainsi que, « coincé » tout de même pour « faire plaisir », Jean-Marie Le Breton ne rêvait que de courir les champs, Jean-Paul Belmondo de remonter le couloir de l’appartement familial en patin à roulettes avec son frère Alain, et Pierre Arditi de pouvoir enfin descendre de sa chaise rouge où son père l’avait vissé.

Si certains artistes, comme Claude Monet, n’utilisèrent que peu leur entourage immédiat, d’autres s’en firent presque une spécialité, tels Eugène Carrière, Pierre-Auguste Renoir, Mary Cassatt, Maurice Denis, Georges Sabbagh ou Pablo Picasso. Il s’agit de « petites tribus » où les enfants, souvent nombreux, sont largement mis à contribution très tendrement mais aussi comme de simples sujets d’études. Maurice Denis, le « nabi aux belles icônes », mettra très souvent sa famille sur la sellette, n’omettant aucun de ses membres, pour ses tableaux, qu’ils soient profanes ou religieux. Chez Picasso, père multiple, dans le couple qu’il forma avec Françoise Gilot, Claude et Paloma, leurs enfants communs, furent « croqués » par l’un comme par l’autre. Pour les artistes qui n’ont pas d’enfants, on s’invente un entourage tels André Derain, Pierre Bonnard ou Édouard Vuillard.

Peindre un enfant n’est pas de tout repos. Certains artistes en ont parlé dans leurs souvenirs, toutes sortes de stratagèmes ont été utilisés pour les faire tenir tranquilles. Ces « bons petits diables » ont alors posé seuls en arborant les attributs que leurs parents artistes avaient délibérément choisis pour eux - habits de Pierrot ou de clowns, cheval de bois, maillet pour le croquet, cerceau, poupée de chiffons, voilier de bassin - ou bien, plus librement, affairés à l’une de leurs occupations favorites. Ces jouets ou costumes - parfois reliques véritables - animent le parcours de l’exposition qui regroupe une centaine de tableaux." (Service de presse).

VISITES-CONFERENCES DE L’EXPOSITION : 4,5 !, TR 3,5 !, les visiteurs qui suivent les visites-conférences bénéficient du tarif réduit pour le billet d’entrée à l’exposition

A l’occasion de cette exposition, un film de court métrage de 26 minutes a été réalisé. Il accompagnera l'exposition et donnera la parole à ces silencieux enfants modèles. Il sera accompagné également d’un teaser de 6-8 minutes.

Le film sera conçu à partir de l'exposition et aura donc pour but d'évoquer l'importance et les influences de ces parents artistes sur leurs enfants.

Exposition du 25 novembre 2009 au 8 mars 2010

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« EAUX DORMANTES".

Le musée de L'orangerie lancera sa saison culturelle 2009/2010 la samedi 3 octobre, de 19h à Minuit, lors de la Nuit Blanche à Paris, avec un cycle d'art vidéo intitulé "Eaux dormantes ?".

Ce cycle propose de découvrir des œuvres de Bill Viola, Jean-Yves Cousseau, Marcel Dinahet ou Richard Skryzak. Ainsi, six œuvres contemporaines dialogurent avec /Les Nymphéas/ de Claude Monet. Elles permettent de ré-interroger le rapport de l'homme à la nature et à l'œuvre d'art. A travers l'œil de leur caméra, les artistes vidéastes invitent à une nouvelle forme d'immersion dans l'art et la nature. Rappelons en effet que le projet de Claude Monet était d'offrir aux Parisiens un havre de paix en les invitant à une contemplation devant la nature peinte à l'infini : « Les nerfs surmenés par le travail se seraient détendus là, selon l'exemple reposant de ces eaux stagnantes, et, à qui l'eût habitée, cette pièce aurait offert l'asile d'une méditation paisible au centre d'un aquarium fleuri... »/ /écrivait le génie de l'impressionnisme.

Ce dialogue entre des artistes vidéastes et Claude Monet témoigne son l'influence profonde et durable sur les générations qui lui ont succédé et de la permanence de certains thèmes dans la création artistique.

Le samedi 3 octobre de 19h à minuit lors de la Nuit Blanche à Paris. Puis tous les jours sauf le mardi jusqu'au 31 janvier 2010 aux horaires suivants :

11h25 et 16h15 : Bill Viola, The reflecting pool

11h35 et 16h25 : Marcel Dinahet, Sources

11h45 et 16h35 : Marcel Dinahet, La Seille

11h50 et 16h40 : Richard Skryzak, L'arc-en-ciel

12h et 16h50 : Jean-Yves Cousseau, Immersion

12h35 et 17h25 : Jean-Yves Cousseau, Nuée

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PARIS :

MUSEE D'ORSAY : 1, rue de la Légion d'Honneur, 75007 Paris..Tél : 01.40.49.47.14. / 48.00. Tlj. sauf lundi : 9h30/18h. Jeudi : 9h30/21h45.

JAMES ENSOR

Exposition de 90 toiles, dessins et gravures du Belge James Ensor (1860-1949), l'un des pères du modernisme en peinture, dont l'oeuvre se place sous le signe de l'étrange et de l'expressionnisme.

Peintre belge du début du XXe siècle, James Ensor s’impose comme un artiste avant-gardiste et marginal. Teinté de naturalisme, d’expressionnisme et de surréalisme, mais aussi d’impressionnisme et de symbolisme, son oeuvre ne peut être rattaché à un mouvement en particulier.

Exposition du 20 octobre 2009 au 4 février 2010

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PARIS :

MUSEE DU PETIT PALAIS : Avenue Winston Churchill, 75008 Paris. Tél : 01.53.43.40.00. Tlj. sauf lundi et fériés :10h/18h. Nocturne jeudi jusqu'à 20h pour expositions temporaires.

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PARIS :

MUSEE DE LA POSTE : 34 Bd de Vaugirard - 75015 PARIS. TEL : 01 42 79 24 24.TLJ. sauf dimanche et jours fériés : 10h /18h.

D’HERMÈS AU SMS…OU LA SAGA DU MESSAGE

"Peut-on imaginer un monde sans communication ? Une vie sociale sans échange de nouvelles ? D’informations ? Un Noël sans lettre au Père Noël ?

De l’antiquité grecque jusqu’à la révolution numérique et électronique en cours, le message n’a cessé d’évoluer dans sa forme et dans sa transmission. L’exposition « d’Hermès au sms… ou la saga du message » présente l’histoire de la communication entre les hommes et de leur génie à toujours

inventer de nouveaux supports et moyens pour correspondre.

Hermès, le messager des Dieux de l’Olympe, ouvre l’exposition et entraîne le visiteur à la découverte de l’histoire du message et de ses différents supports (parchemin roulé, pli, lettre, carte postale, télégramme, sms… ), des techniques de pliage, des sceaux à cacheter, des enveloppes. Enveloppes qui deviennent de véritables oeuvres d’art quand le poète Mallarmé rédige ses adresses sous forme de quatrain, le facteur Pioche les illustre de dessins remplis d’humour ou des artistes contemporains créent le mail art.

L’histoire du message, ce sont également ces correspondances remarquables par leur support et leur moyen de transmission (boules de Moulins, microfilms et pigeons, correspondances de guerre, messages cryptés). Extraordinaires encore ces lettres recueillies après l’accident d’un avion de l’aéropostale, ou ces messages jetés du train par des déportés. Sans oublier ces voeux adressés par les enfants au Père Noël.

L’évolution du message est marquée par les progrès techniques. L’arrivée du chemin de fer et des avions, l’accélération de la vitesse d’acheminement et l’accroissement du volume du courrier imposent la normalisation de l’adresse, rendue d’autant plus nécessaire au temps de la lecture optique du code postal et aujourd'hui de la lecture intégrale de l’enveloppe.

Une partie de l’exposition est consacrée aux transmissions télégraphiques et téléphoniques. Avec le télégraphe aérien de Chappe, les mots deviennent signes géométriques, le télégraphe électrique de Morse et Baudot transforme les phrases en traits et points, et le télégraphe atmosphérique achemine de façon « pneumatique » les plis… L’invention du téléphone émancipe du papier, et les sms, qui s’affichent maintenant sur les téléphones mobiles, signent la continuité du « message » téléphonique et de la transmission des courriels.

Quant aux messages de l’espace, ils relaieront pour longtemps encore les rêves." (Service de presse).

du 19 octobre 2009 au 6 mars 2010

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**** LA POSTE VUE PAR... L'ECOLE ESTIENNE.

Vernissage le jeudi 19 novemnbre de 18h à 21 heures.

Exposition du 19 novembre 2009, au 9 janvier 2010.

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PARIS :

MUSEE DU QUAI BRANLY : 37 quai Branly, 75007 Paris. Tél : 01.56.61.70.00.Mardi, Mercredi, Dimanche : 11h/19h et Jeudi, Vendredi, Samedi : 11h/21h.

Mardi 23 juin 2009, LE MUSEE DU QUAI BRANLY FETE SES 3 ANS !

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TEOTIHUACAN CITE DES DIEUX

Galerie Jardin

"En hommage au commissaire : Felipe Solís Olguín, directeur du Musée National d’Anthropologie du Mexique, disparu le 23 avril 2009.

A l’automne 2009, le musée du quai Branly présente, pour la première fois en Europe, la mythique et mystérieuse civilisation de Teotihuacan, avec une exposition événement rassemblant près de 450 pièces exceptionnelles.

Grande cité de l’ancien Mexique fondée au premier siècle avant J.-C., Teotihuacan a connu une incomparable vitalité culturelle et artistique jusqu’au VIIe siècle de notre ère. Lorsque les aztèques l’ont découverte abandonnée depuis 600 ans, ils l’ont surnommée « là où les hommes devenaient des dieux », impressionnés par son ampleur et sa beauté. Les recherches menées sous l’égide de l’INAH (Institut National d’Anthropologie et d’Histoire du Mexique) au cours des 25 dernières années ont abouti à des découvertes majeures et permis de mieux connaître cette ancienne culture. L’ensemble exceptionnel présenté au musée du quai Branly offre une occasion unique pour le public européen de comprendre le rôle de cette cité antique dans le monde mésoaméricain d’un point de vue historique, anthropologique et mythologique.

L’exposition s’ouvre sur l’une des pièces les plus caractéristiques de l’art de Teotihuacan : une sculpture architecturale exceptionnelle, de plus de 2 mètres, en forme de jaguar sacré, récemment découverte au Palais Xalla, sur les lieux même des vestiges de cette mystérieuse cité. Issus à 95% des collections mexicaines et à 5% des collections européennes, les objets exposés ensuite permettent de se plonger dans le quotidien de cette extraordinaire cité. Des sculptures colossales et architecturales, peintures murales, masques rituels, statuettes-offrandes, bijoux, céramiques témoignent de la puissance de l’expression artistique de Teotihuacan. Des objets trouvés hors du site témoignent également du rayonnement de Teotihuacan en Mésoamérique, durant son apogée, de 250 à 550 après J-C.

* TEOTIHUACAN : LA CITE DES DIEUX

Teotihuacan, fondée aux alentours de 100 ans avant J.-C., s’est développée jusqu’à devenir un pôle économique et culturel majeur de l’Ancien Mexique. Le rayonnement et la puissance de Teotihuacan transparaissent clairement à travers son architecture monumentale : les bâtiments sont érigés autour d’un axe

central, et selon des critères astronomiques bien précis. Les vestiges de Teotihuacan témoignent de son prodigieux développement territorial et démographique, ainsi que de sa vie politique, culturelle et artistique en constante évolution jusqu’au 7ème siècle, et permettent de distinguer cinq grandes périodes, du grand village à la gigantesque cité qui rayonnait sur tout le continent mexicain. Cependant, les raisons de son déclin et de sa chute sont toujours inexpliquées. Famine ? Incendie ? Révoltes ? Invasions ? Les hypothèses sont nombreuses.

Grâce aux fouilles récentes qui ont permis d’approfondir et de modifier la vision des scientifiques sur l’empire de Teotihuacan, il a été mis en évidence que le militarisme, l’offrande de prisonniers ou le sacrifice de victimes - notamment lors de cérémonies de commémoration d’un agrandissement des édifices rituels - étaient les fondements de cette civilisation unique, encore peu connue il y a quelques années. La religion, pilier de la culture mésoaméricaine, occupait également une place primordiale dans la vie de ses habitants, d’où le gigantisme des sculptures qui ornent les murs de ses fameuses pyramides.

Située au nord de l’actuelle ville de Mexico, Teotihuacan était également une plateforme d’échanges multiculturels. De nombreux objets de différentes époques et lieux ont en effet été découverts dans la cité, affirmant son extraordinaire vitalité, et la présence de populations étrangères venant, par exemple, de Oaxaca et du monde Maya.

Aujourd’hui encore, son rayonnement est tel que, depuis quelques décennies, plusieurs centaines de milliers personnes se réunissent sur les hauteurs de Teotihuacan pour fêter l’équinoxe de printemps. L’importance de cette « Cité des Dieux », sa richesse culturelle et artistique, témoignent de son extraordinaire vitalité économique, militaire et religieuse. C’est l’ensemble de ces spécificités, encore aujourd’hui entourées de beaucoup de questions, que le musée du quai Branly met à l’honneur avec cette exposition-évènement.

* PARCOURS DE L’EXPOSITION

Section 1 - Introduction à Teotihuacan

Conformément à la tradition mexicaine, l’exposition présente d’emblée l’une des pièces les plus significatives de l’exposition : une sculpture architecturale de plus de 2 mètres, en forme de « jaguar sacré », récemment découverte au Palais Xalla, et très caractéristique de l’art de Teotihuacan. Une vidéo-projection et une immense maquette (de 10 x 5 mètres) permettent au visiteur de se représenter la topologie du site tel qu’on le découvre aujourd’hui (avec ses temples principaux) mais surtout d’en comprendre son organisation spatiale.

Section 2 - L’histoire chronologique de Teotihuacan (100 av. J.C. – 650 ap. J.C.) en regard du reste du monde La deuxième section de l’exposition est consacrée à la vie de la cité de Teotihuacan, mise en correspondance avec les grands évènements d’Europe et d’Asie. Elle présente les grandes phases de son développement, de la fondation de la cité à son déclin et sa chute, encore inexpliquée aujourd’hui.

Section 3 - Sculptures colossales ou architecturales et peintures murales Une quinzaine d’objets aux formes et dimensions extraordinaires donnent au public l’occasion de découvrir l’expression artistique de la cité. Dès le 2ième siècle, le peuple de Teotihuacan a décoré certains des ses édifices principaux d’impressionnantes sculptures architecturales. L’exemple le plus frappant est celui de la Pyramide du Serpent à plumes, dont sont présentés plusieurs fragments et éléments.

L’exposition informe également les visiteurs sur la tradition des décorations des différentes constructions, en montrant les pièces les plus frappantes (accompagnées d’un programme multimédia), mais aussi sur les techniques de fabrication de ces fresques exceptionnelles. Cette section de l’exposition est remarquable de par sa sélection prestigieuse de peintures murales, ainsi que par la quinzaine de fragments présentés, allant du naturalisme à l’abstraction géométrique.

Section 4 - Politique, économie et société : hiérarchie et pouvoir, le sacrifice, la guerre Les récentes fouilles dans la Pyramide du Serpent à plumes et dans la pyramide de la lune ont permis de mieux comprendre l’organisation sociale de la cité. Les objets issus de ces découvertes - extrêmement délicats et présentés pour la première fois en Europe - ainsi qu’une sélection de la collection prestigieuse du peintre Diego Rivera, témoignent de son militarisme et de sa dimension guerrière.

Section 5 - Religion et vision de l’univers : Dieux, rituels et traditions funéraires à Teotihuacan Les aspects religieux et cosmogoniques étaient prépondérants dans la cité de Teotihuacan. Des pièces extraordinaires, issues de différents types de sépultures, présentent, entre autre, le dieu de la mort, Quetzalcóatl, Tlaloc (Dieu de l’eau) et Xipe-Totec (que l’on retrouve dans le panthéon Aztèque). Les masques, les encensoirs et les peintures murales complètent ce panthéon et illustrent tant les rituels réalisés par les habitants de Teotihuacan que leur conception du monde et l’univers.

Section 6 - Vie dans les palais et les maisons de Teotihuacan

L’organisation spatiale de Teotihuacan révèle sa nature profondément urbaine. L’exposition présente certains éléments architecturaux et de luxueux objets issus des palais, mais aussi des objets du quotidien tels que des meules, céramiques ou figurines, représentatifs de la vie des paysans et des basses classes sociales.

Elle présente également une sélection de pièces du « trésor du siècle » - statuettes, offrandes aux divinités - retrouvées avec leurs couleurs d’origine, et exposées pour la première fois en Europe. « Cette exposition a été conçue par le Consejo Nacional para la Cultura y las Artes et l'Instituto Nacional de

Antropologia e Historia, Mexico, avec le soutien de la Fundacion Televisa A.C. Elle est co produite par le musée du quai Branly, Paris, le Museum Rietberg, Zürich et le Martin Gropius Bau, Berlin. ».

Après sa présentation au musée du quai Branly, l’exposition sera présentée au Rietberg museum à Zurich en 2010, et au Martin Gropius Bau à Berlin en 2011.

Section 7 - Splendeur de l’artisanat : pierres, céramiques et bijoux précieux Les oeuvres remarquables de l’artisanat de Teotihuacan témoignent de techniques très élaborées et sophistiquées, révélées dans la variété des matériaux : peintures murales, céramique, art lapidaire et art lithique, dont l’ensemble le plus important de masques de Teotihuacan jamais rassemblé.

Section 8 - Les relations de Teotihuacan avec le monde mésoaméricain Les objets présentés dans cette dernière section attestent très clairement de l’existence d’échanges - dans les domaines économique, politique, religieux et militaire - entre la cité de Teotihuacan et les autres régions du Mexique (monde maya, ouest du Mexique, Oaxaca et côte du Golfe). Ils témoignent de la puissance de la cité entre 250 et 550 après J.-C., si prospère que les Aztèques conservaient et offraient des objets issus des ruines de Teotihuacan des siècles après sa chute." (Photos et textes : Service de presse)

Exposition du 6 octobre 2009 au 24 janvier 2010.

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PHOTOQUAI

2ème Biennale des images du monde.

"Créée en 2007 par le musée du quai Branly, et consacrée à la photographie non occidentale, PHOTOQUAI, la biennale des images du monde, se déroule du 22/09/09 au 22/11/09 sur le quai Branly, en face du musée, et en partenariat avec des institutions culturelles.

Saluée dès sa première édition pour sa qualité, son originalité, son ambition et sa pertinence, PHOTOQUAI poursuit en 2009 sa mission fondamentale : mettre en valeur et faire connaître des artistes dont l’oeuvre reste inédite ou peu connue en Europe, et susciter des échanges, des croisements de regards sur le monde.

La direction artistique de la deuxième biennale PHOTOQUAI est confiée à Anahita Ghabaian Etehadieh, galeriste iranienne et fondatrice de la Silk Road Gallery, lieu unique, dans son pays, dédié spécifiquement à la photographie.

Pour sa deuxième édition, PHOTOQUAI présente les oeuvres de cinquante photographes contemporains du monde entier, talents photographiques inconnus ou peu connus en Europe, et provenant des grandes zones géographiques représentées au sein des collections du musée du quai Branly : Amérique du Sud et Amérique Latine, Amérique du Nord, Asie, Océanie, Afrique, Proche et Moyen-Orient.

L’édition 2009 s’attache à assurer la continuité entre les expositions sur les quais de la Seine le long du musée du quai Branly (en accès libre), dans les expositions temporaires présentées au sein du musée du quai Branly et de son antenne du Pavillon des Sessions au Louvre, ainsi que dans les établissements partenaires. Manifestation grand public, PHOTOQUAI complète son dispositif de mise en avant des artistes en associant des partenaires artistiques à travers la capitale, de la colline de Chaillot au quartier du Marais, pour dessiner un panorama de la création photographique contemporaine dans le monde : la Bibliothèque nationale de France – Richelieu, la Monnaie de Paris, le musée d’art moderne de la ville de Paris, la maison de la culture du Japon, l’ambassade d’Australie, la Galerie Baudoin Lebon, la galerie Bendana Pinel, le centre culturel canadien, l’Instituto de Mexico, l’Ecole Nationale de la Photographie d’Arles et l’Ecole Spéciale d’architecture.

Pour cette deuxième édition, le musée du quai Branly met à l’honneur la photographie iranienne sur sa mezzanine ouest, au sein du plateau des collections. L’exposition « 150 ans de photographies iraniennes » propose un panorama de la photographie iranienne de la fin du XIXe siècle, avec les portraits de l’époque Quajar et les images du Shah Reza Pahlavi, jusqu’aux productions les plus contemporaines de photographes iraniens majeurs. Plasticiens ou documentaristes, ils travaillent actuellement en Iran et à l’étranger, et contribuent à l’ouverture artistique de leur pays sur le monde.

Le musée du quai Branly présente également au Pavillon des Sessions, son antenne au Louvre, l’exposition « Portraits croisés – photographies du musée du quai Branly » : une sélection de portraits ethnographiques et artistiques issus de son fonds photographique, oeuvres anonymes anciennes ou d’auteurs connus (Pierre Verger, H. Cartier-Bresson, Claude Lévi-Strauss, Roland Bonaparte…), et datant de la fin du XIXe siècle aux années 1960.

Durant l’intégralité de Photoquai, le musée du quai Branly propose également au public des rendez-vous récurrents : deux journées de rencontres avec les photographes et les commissaires invités à Paris au début de Photoquai (les mardi 22 et mercredi 23 septembre) ; des rendez-vous, chaque vendredi soir à partir du 2 octobre, avec des professionnels de l’image rassemblés au Théâtre Claude Lévi-Strauss à l’occasion de débats et/ou projections ; la présentation des photographes lauréats du programme de soutien à la création artistique, lancé par le musée du quai Branly avec le soutien de la Fondation Total (le vendredi 13 novembre en présence des lauréats 2009); deux soirées de Photoquai FORUM, rencontres conçues par Michel Philippot (Le Monde 2) et consacrées aux agences et collectifs du monde entier (les 20 et 21 novembre 2009); ainsi que des rencontres au Salon de lecture Jacques Kerchache.

* La collection photographique du musée du quai Branly

La collection de photographies du musée du quai Branly regroupe environ 700 000 oeuvres. Les 4 continents, Afrique, Amériques, Asie et Océanie, sont représentés de façon majoritaire dans cet ensemble qui compte des photographies très anciennes, de 1841 à aujourd’hui, et des auteurs majeurs pour l’histoire de ce médium.

Les acquisitions menées continuellement par le musée du quai Branly depuis son ouverture se font sur des choix géographiques, d’auteurs et de photographes témoignant d’un regard ou d’une véritable pratique photographique, tant aux XIXe, et XXe siècle qu’au XXIe siècle. Elles permettent de consolider sa collection en tant que collection de référence dans la représentation du monde extra-européen.(Photos et texte du Musée).

Exposition du 22 octobre au 22 novembre 2009

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* Jardin d’été

SOUS LES PAVES, LA JUNGLE.

* Deux mois d’événements gratuits autour de l’exposition Tarzan !

Du samedi 04/07/09 au dimanche 27/09/09

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**** ARTISTES D'ABOMEY : DIALOGUES SUR UN ROYAUME AFRICAIN : "Béhanzin, roi d’Abomey

"Une exposition commémorant le centenaire de la mort du roi Béhanzin ouvre ses portes à la fondation Zinsou de Cotonou du 16 décembre 2006 au 16 mars 2007.

Suite à la demande de la République du Bénin, le musée du quai Branly a accepté de prêter trente objets majeurs et représentatifs, issus de ses collections, parmi lesquels figure le fameux trône du souverain.

Sont notamment montrées des pièces illustrant la royauté d’Abomey à travers l’histoire de sa fondation, une tenture historiée où l’on trouve les symboles figuratifs des rois, des cadeaux offerts au roi Béhanzin ou des objets personnels, des bracelets, des récades (insignes de pouvoir royal), des portes sculptées en haut-relief produites sans doute pour le tombeau du roi Glélé, un autel portatif asen surmonté d’une panthère, ancêtre mythique de la famille royale d’Abomey, des armes, une copie du calendrier du devin des rois Glélé, Béhanzin et Ago-li-Agbo, des objets de divination ou encore des pièces associées aux amazones (sabre, petits talismans)…

Un catalogue bilingue français / anglais est coproduit par le musée.

Des photographies anciennes, quinze peintures de l’artiste contemporain Cyprien Tokoudagba et un cahier de fac-similés de journaux d’époque sont également reproduits dans ce catalogue.

En permettant de confronter des visions différentes sur le règne du roi Béhanzin et le contexte de l’époque, le catalogue rend compte de la portée historique de cet événement.

Par ailleurs, le musée du quai Branly propose de participer à cette manifestation en réunissant un ensemble iconographique autour du roi Béhanzin, de son règne et de son exil. Dix-huit grandes bâches d’une hauteur de 1,70 m avec des photographies, des gravures, des esquisses sont ainsi présentées au musée historique d’Abomey autour du palais de Béhanzin durant la même période." (Service de presse).

Exposition du 10 novembre 2009 au 31 janvier 2010.

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LA FABRIQUE DES IMAGES.

Exposition d’anthropologie

Mezzanine Ouest

 "Après Qu’est-ce qu’un corps ? et Planète métisse, la 3e grande exposition d’anthropologie du musée du quai Branly propose au public de découvrir une « Fabrique des images » qui touche les 5 continents. Avec 160 oeuvres et objets, elle invite à un décryptage des grandes productions artistiques et matérielles de l’Humanité pour révéler ce qui ne se voit pas d’emblée dans une image.

Cette compréhension des images se fonde sur 4 grands modèles iconologiques créés par l’Homme, au-delà de tout classement géographique ou chronologique, que ce soit en Afrique, dans l’Europe des XVe- XVIe siècles, dans les Amériques des Indiens d’Amazonie ou des Inuit d’Alaska, jusque dans l’Australie des Aborigènes. L’exposition dévoile ces 4 modèles - traduisant 4 grandes visions du monde - que sont le totémisme, le naturalisme, l’animisme et l’analogisme.

Avec la Fabrique des images, le visiteur découvre les différents principes de déchiffrement selon lesquels les civilisations voient le monde et en rendent compte. « L’objectif de l’exposition est de donner à voir ce qui ne se voit pas d’emblée dans une image, à savoir les effets que ceux qui l’ont créée cherchaient à produire sur ceux à qui elle était destinée. Dans certains cas, ces effets sont perceptibles par delà les siècles et la diversité culturelle : pourvu que ce qu’elles figurent soit reconnaissable, des images très anciennes ou très lointaines peuvent éveiller en nous le désir, la peur, le dégoût, la pitié, l’amusement ou même, plus simplement, la curiosité. Le plus souvent, toutefois, ces effets ne sont pas perçus, car les conventions qui guident leur mise en image restent opaques aux visiteurs d’un musée du XXIe siècle dont le regard a été façonné pour l’essentiel par la tradition de l’art occidental. »(SDP).

Exposition du 16 février 2010 au 11 juillet 2011

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PARIS :

ORANGERIE DU SENAT (Jardin du Luxembourg) : Orangerie du Sénat, Jardin du Luxembourg. Entrée porte Férou 19 bis rue de Vaugirard, 75006 Paris. TLJ. : 11h/19h.

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PARIS :

PALAIS DE LA DECOUVERTE : Avenue Franklin Roosevelt, 75008 Paris. Tél : 01 56 43 20 20 Ouverture : mardi/samedi 9 h 30 /18 h 00 (fermeture des caisses à 17 h 30) ; dimanche et fériés :10 h 00/19 h 00 (fermeture des caisses à 18 h 30) Fermé TOUS les lundis (normaux et fériés) et les 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 15 août et le 25 décembre.

**** JACQUES HONVAULT : « L’homme est mon sujet. La science est mon médium. »

"Premier artiste transdisciplinaire à se consacrer à la photographie scientifique, Jacques Honvault mêle connaissances académiques à une approche artistique et à un savoir faire manuel. A travers un travail résolument esthétique, il révèle de manière insolite ce qui est invisible à l’œil nu, grâce à des appareils électroniques et des installations mécaniques pour réussir des images insoupçonnées. Amoureux des sciences et spécialiste de la « haute vitesse », il capture l’insaisissable.

Parce que Jacques Honvault est convaincu que l’individu se laisse bercer par trop d’idées préconçues, il révèle aux regards des phénomènes qui imposent de remettre en question certains acquis, partageant ainsi son goût du questionnement - caractéristique fondamental du scientifique - avec des visiteurs qui ne sont pas des scientifiques aguerris.

« On croit tous savoir comment un liquide doit s’écouler d’un verre. Mais cette photo (cf. à gauche) prouve le contraire. Nous devons remettre nos certitudes en doute. Ce n’est pas parce que la table est horizontale qu’elle est immobile. », Jacques Honvault.

Au-delà du spectaculaire, Jacques Honvault entend faire passer un message. Son travail d’artiste est une recherche continuelle pour photographier des phénomènes scientifiques analogues à des comportements humains. Il traduit ses préoccupations comme dans la photo ci-contre.

Lorsque l’on perce un ballon de baudruche, il se découpe en deux morceaux. Mais si on le gonfle jusqu’à l’éclatement, alors celui-ci se disloque en lambeaux, chaque centimètre carré de caoutchouc était à son étirement maximum. Dès que le début d’une onde de choc ébranle la structure fragilisée, elle se brise de toutes parts. Depuis quelques temps le concept « il faut de la croissance à tout prix » m’agace et m’inquiète. Notre monde étant à ressources finies, je pense que, sous la tension de nos besoins insatiables, nous allons finir par le détruire. »

Plus que des images, ce sont des concepts portés par des images que l’artiste proposera au public à travers l’exposition Magnifi’Science au Palais de la découverte du 26 janvier au 02 mai 2010, une rétrospective des 5 dernières années de ses travaux. Toutes vraies, les 36 photos qui la composent sont réparties en 5 zones : Techniques photographiques, Ingéniosité des prises de vues, Science, Mystère et Philosophie. Une machine permettra de reproduire en interaction avec le public une des œuvres présentées.

Cette organisation permet d'entrer progressivement dans l'univers de l'artiste et de présenter la science sous un aspect esthétique inédit mêlant l’insolite, l’abstrait, le graphisme tout en déployant une large palette de couleurs. Jacques Honvault révèle certaines beautés cachées qui ne durent que quelques millionièmes de secondes, exploits possibles grâce à l’emploi d’un matériel sophistiqué." (Service de presse).

Exposition du 26 janvier au 02 mai 2010,

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PARIS :

PALAIS ROYAL (JARDINS DU) : 6 rue Montpensier, 75001 Paris. Tél : 01.47.03.92.16. 1er juin/31 août : 7h/23h. Septembre : 7h/21h30. 1er octobre /31 mars : 7h30/20h30.

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PARIS :

PINACOTHEQUE DE PARIS : 28 Place de la Madeleine, 75008 Paris. Tél : 01.42.68.02.01. Tlj. 10h30/18h.

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AIX EN PROVENCE :

GALERIE D'ART DU CONSEIL GENERAL : Hôtel de Castillon, 21 bis cours Mirabeau 13100 Aix-en-Provence : Mardi/Dimanche

10h30/13h et 14h.19h. Entrée libre

FÉTICHES, DÉESSES-MÈRES, MYSTÈRES DE L’INCARNATION

ET POTS PANSUS…

QUELQUES FIGURES DE MATERNITÉS

"Cette exposition prend place dans la thématique 2009 de la Galerie du Conseil général des Bouches-du-Rhône consacrée à la féminité. Elle a pour objet une question que toutes les civilisations de toutes les époques ont considéré comme centrale et, de fait, placé au coeur de leurs systèmes de représentation : le façonnage par la Mère de l'Enfant. De tous temps la maternité a en effet cristallisé tous les enjeux liés à la reproduction humaine à l'échelle individuelle, familiale, de la société, de la civilisation voire de l'espèce.

La première ambition de cette exposition pourrait donc être de rendre compte de ce caractère central dans plusieurs types de sociétés historiquement ou géographiquement éloignées : de la préhistoire à nos jours, sur quatre ou cinq continents.

Sa deuxième ambition serait de réunir des oeuvres ayant pour seul point commun cette thématique et de faire appel à l'histoire de l'art non pas à des fins de pure illustration mais pour essayer de comprendre ce que la force d'un sujet peut apporter à telle ou telle part du champ artistique (par exemple à l'art chrétien) à telle ou telle tendance (le goût pour les sujets intimistes à la fin du XIXe siècle), à telle ou telle génération (par exemple au XXe siècle), à telle ou telle technique (par exemple à la céramique où le pot a souvent servi de métaphore maternelle)...

Soulignons que l'entrée dans l'histoire de l'art par la porte iconographique est aujourd'hui l'une de celles qui nous permettent le plus de renouveler notre regard sur les oeuvres.

Enfin, une troisième ambition serait d'effleurer la dimension anthropologique de ce sujet abondamment décrit et minutieusement étudié par les ethnologues de tous pays. Diverses représentations du corps, de l'individualité, du dédoublement d'identité, du moment d'entrée dans la vie... que la maternité sous-tend pourront être abordées à travers quelques objets de " curiosité ".

L'exposition et le catalogue qui l'accompagnent sont découpés en quatre thèmes :

** Avant d'être mère : voeux, invocations, Annonciation, désirs d'enfants

** Mère et enfants dans un seul corps

** La naissance

** Lorsque l'enfant paraît : mères et enfants

Des spécialistes de chaque période et territoire concernés, historiens de l'art, archéologues ou ethnologues, sont invités à proposer dans le catalogue une synthèse de ce que représente la Maternité dans leur champ de recherche privilégié. La somme de ces contributions devrait permettre de faire apparaître quelques jalons dans l'histoire des représentations de la Maternité. Les sujets iconographiques meurent aussi... leurs points d'ancrages, leurs développements et leur disparition sont des phénomènes que les oeuvres nous aident à analyser et à comprendre." Jean-Roch Bouiller Commissaire de l'exposition

 

Exposition du 9 octobre 2009 au 3 janvier 2010

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AIX-EN-PROVENCE :

MUSEE GRANET : Place Saint-Jean de malte, 13100 Aix-en-Provence. Tél : 04.42.52.88.32.Tlj. : 9h/19, sauf jeudi : 12h/23H.

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AJACCIO :

MUSEE NATIONAL DE LA MAISON BONAPARTE : Rue Saint-Charles, 20000 Ajaccio. Tél : 04.95.21.43.89.Tlj. sauf lundi : Basse saison : 10h/12h et 14h/16h45. 1/04 au 30/09 : 9h/12h et 14h/18h.

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AUXERRE :

MUSEE ABBAYE SAINT-GERMAIN/ CELLIER : 2 bis Place Saint-Germain, 89000 Auxerre. Tél : 03.88.18.05.50. Toute l'année, Tlj y compris fériés. 2mai/30 septembre : 10h/18h30. 1er octobre/30 avril : 10h/12h et 14h/18h.

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AVALLON :

ANCIEN COLLEGE : Place de la Collégiale, 89200 Avallon. Tél : 03.86.34.03.19. Novembre/Avril : Tlj. sauf mardi : 14h/18h.

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BEGLES.

MUSEE DE LA CREATION FRANCHE : 58, avenue du Maréchal De lattre de tassigny. Tél : 05.56.85.81.73.Tlj même dimanche, 15h/19h.

**** VISIONS ET CREATIONS DISSIDENTES :

 

 

 

 

 

Vernissage le 26 septembre à 18 heures.

Exposition du 26 septembre au 29 novembre 2009.

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**** GERARD SENDREY : Peintures et dessins.

 

 

 

 

 

Vernissage le 12 décembre à partir de 19 heures.

Exposition du 12 décembre 2009 au 24 janvier 2010.

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BESANCON :

CITADELLE VAUBAN : 25000 Besançon.

Besançon et Shanghai échangent et exposent leurs artistes

**** « TRAFFIC-ART HIGHWAY » (Maquette de la ville de Shanghai réalisée avec des restes de feux d’artifice du 14 juillet et du réveillon de nouvel an. (Séverine Hubard)

**** LI XiaoFei : un mur percé de deux meurtrières derrière lesquelles des écrans diffuseront des témoignages d’enfants chinois parlant de Shanghai et français parlant de Besançon.

**** JIN Jiangbo : une reproduction en coupe de sa chambre d’étudiant à l’école des beaux-arts et réalisée avec les 5000 photos que l’artiste a prises à Besançon.

**** YIN Xiuzhen a représenté la Chine pour la Biennale de Venise 2007. La plasticienne accumule de vieux vêtements usagés, base de ses installations, qui évoquent la mémoire et le changement, comme la permanence et la transition.

**** SEVERINE HUBARD : réalise des constructions tridimensionnelles en utilisant les règles du bricolage.

**** VINCENT LAMOUROUX : élabore un univers à la fois visuel et physique à travers des œuvres sculpturales pensées et réalisées pour le contexte de leur monstration.

**** GILLES PICOUET : présentera une « forêt » de sacs d’emballage à taille humaine sur lesquels des silhouettes d’hommes et de femmes sont imprimées en sérigraphie. Placé face à ces sacs, on imagine qu’il y a peut-être quelqu’un à l’intérieur…

Après avoir accueilli, en mars 2009, trois artistes chinois, puis envoyé, en avril, trois artistes français, en résidence à Shanghai, l’association bisontine de promotion de l’art contemporain, Le Pavé dans la Mare, présentera le résultat du travail des six artistes, à la Citadelle Vauban, à l’exposition TRAFFIC-ART HIGHWAY.

Cette exposition se déplacera ensuite à Shanghai au Fei Contemporary Art Center de mai à juillet 2010. Elle sera présentée comme événement associé à l’exposition universelle Shanghai 2010.

Exposition du 26 septembre au 13 décembre 2009

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BIOT :

MUSEE NATIONAL FERNAND LEGER : Chemin du Val de Pome, 06410 Biot. Tél : 04.92.91.50.30. Tlj. sauf mardi : 19h/18h.

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BRUXELLES (Belgique) :

MUSEES ROYAUX D'ART ET D'HISTOIRE : Rue de la Régence 3 - 1000 Bruxelles. Mardi/Dimanche : 10h/17h

Fermé les 01.11.2009, 11.11.2009, 25.12.2009, 01.01.2010

« LE PAVILLON DES ORCHIDEES, L’ART DE L’ECRITURE EN CHINE ».

"Pour les Chinois, la calligraphie, la langue et l'écriture sont les éléments indissociables d'une trilogie historique aussi bien que d'un imaginaire qui témoignent, à leurs yeux, de leur identité culturelle dans le monde.

Parce qu'étroitement liée à la langue et à l'écriture et, de ce fait, à la sensibilité et à l'esprit chinois, la calligraphie exerce également en peinture un rôle prepondérant. Elle se définit en Chine comme art du trait et du pinceau. En cela, la Chine apparaît bien différente de 'Occident ou écriture et calligraphie jouent un rôle très marginal dans les arts visuels.

L'exposition réunit pour l'occasion certains des plus grands chefs-d'oeuvre de la calligraphie chinoise et dévoile évolutions et permanences d'un art millénaire.

L'exposition débute par les origines de la calligraphie, en mettant particulièrement en lumière la réalisation en 353 de la Préface du Pavillon du Lanting (Préface du Pavillon des Orchideées), évènement fondateur de la calligraphie chinoise, ainsi que sur les illustrations picturales et littéraires décrivant les circonstances de sa création. Cette oeuvre magistrale devait donner lieu par la suite à d'innombrables copies, tandis que la disparition du manuscrit original dès le VIIe siècle contribua au développement du mythe d'une inaccessible perfection de l'art calligraphique.

Une sélection de chefs-d'oeuvre issus du meilleur des collections nationales chinoises comprenant les plus grands noms des dynasties Tang, Song, Yuan, Ming et Qing viennent ensuite mettre en lumière toute la richesse de l'art calligraphique chinois. Elle permettra de comprendre les infinies variations d'un art de la plus grande subtilité.

La dernière partie de l'exposition sera consacrée à la calligraphie contemporaine à l'image des nombreux courants apparus depuis le milieu des années1980 parallèlement aux récents développements de la peinture contemporaine."(Service de presse).

Exposition du 14 octobre 2009 au 31 janvier 2010

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BRUXELLES (Belgique) :

MUSEES ROYAUX D'ART ET D'HISTOIRE : Parc du Cinquantenaire 10 - 1000 Bruxelles. Tél :+32 (0)2 741 72 11. Mardi/Dimanche 10h/17h.

Fermé les : 01.11.2009, 11.11.2009, 25.12.2009, 01.01.2010

LA ROUTE DE LA SOIE.

UN VOYAGE A TRAVERS LA VIE ET LA MORT.

"Il y a deux mille ans, l'Europe et l'Asie étaient reliées par un réseau de routes commerciales traversant les continents, sorte de mondialisation avant la lettre. Et à cette époque comme aujourd'hui, les soieries et autres produits de luxe n'étaient pas les seuls éléments à transiter par ces routes : idées, technologies et religions étaient aussi échangées par les marchands, moines, missionnaires, artisans et soldats qui accomplissaient des morceaux de ce grand voyage.

A l'âge d'Or de la Route de la Soie comme dans notre monde global d'aujourd'hui, la Chine était à la fois une grande puissance productrice et marchande et une influence culturelle majeure. Les technologies inventées et perfectionnées par les Chinois changèrent notre monde lorsqu'elles atteignirent l'Europe à l'issue de leur long periple vers l'ouest : soierie, papeterie, imprimerie et porcelaine. Et la Chine assimila les idées et les technologies importées chez elle. équitation, bouddhisme, verrerie, argenterie et orfèvrerie.

L'exposition se propose de raconter l'histoire de ces grands échanges culturels et technologiques dans un monde pré-moderne et, chemin faisant, d'évoquer les paysages spectaculaires et les populations du nord-ouest de la Chine. Le visiteur est invité à prendre part à un voyage à la fois historique et géographique. Dans le premier, il sera question de la naissance de la Route de la Soie au IIe siecle avant Jésus-Christ et des efforts entrepris par la Chine pour contrôler celle-ci, jusqu'à l'essor de l'Empire mongol au XIXe siècle après Jésus-Christ, ainsi que du regain d'importance de la Route de la Soie aujourd'hui dans le contexte du commerce du pétrole. Dans le second, le visiteur partira de Xian, la capitale de la Chine pendant la majeure partie de son histoire, pour se diriger vers l'ouest à travers des cols montagneux, puis traverser des déserts, des montagnes et la steppe, et arriver enfin à Kachgar, à la frontière occidentale de la Chine moderne.

La plupart des objets qui subsistent de cette époque proviennent de tombes. Dès lors, l'exposition ne raconte pas seulement la vie des peuples installés le long de la portion chinoise de la Route de la Soie, mais parle aussi de leur conception de la mort et de leur espérance d'une vie après la mort. Les objets vont du plus usuel au plus sublime.

Prélude : avant la Route de la Soie : interaction entre la Chine et la Steppe :

La civilisation dans ce qui est aujourd'hui la Chine s'est développée dans plusieurs régions de cet immense territoire, mais en particulier dans la zone située entre les deux grands fleuves de Chine : le fleuve Jaune et le Yangtse. Les Chinois honoraient leurs rois et nobles défunts en leur offrant de vastes sépultures, des cercueils ouvragés et en enterrant avec eux esclaves, animaux, chars et objets funéraires censés accompagner le mort dans l'autre monde.

Vers le nord-ouest, les plaines font place à des massifs montagneux dont les flancs septentrionaux descendent vers les steppes. Les steppes s'étendent depuis le nord de la Chine jusqu'à la mer Noire, aux frontières de l'Europe. Pendant des millénaires, diverses tribus occupèrent ces steppes. Leurs rois ne construisaient pas de villes, mais honoraient leurs morts avec de grandes sépultures marquées de pierres. Le défunt était enterré avec son char, ses serviteurs et ses animaux, signes de son pouvoir et de son rang. Pendant deux mille ans avant la Route de la Soie, ces deux cultures ne vécurent pas isolement. Les soieries et les miroirs de bronze chinois trouvés dans des sépultures de la steppe et les objets de la steppe découverts dans des tombes chinoises témoignent de deux mille ans d'interaction. Le char de guerre et le cheval de cavalerie, deux inventions de la steppe, permirent aux Chinois de constituer des armées plus efficaces. Les deux peuples croyaient au monde des esprits et vénéraient leurs ancêtres. Dans chacune des deux sociétés, certains individus étaient reconnus comme dotes du pouvoir spécial de communiquer avec le monde des esprits. Il ne s'agit pas de l'histoire de deux peuples isolés et complètement différents, mais de peuples réagissant certes à des environnements différents, mais partageant beaucoup de croyances et de pratiques fondamentales.

Batailles pour les Routes vers l'Ouest :

Ayant vaincu leurs rivaux à l'intérieur du pays, les souverains de la nouvelle dynastie chinoise Han établirent leur capitale à Xianyang, un peu au nord-ouest de l'actuelle ville de Xian. Ils commencèrent à regarder vers l'ouest, au-delà des cols montagneux qui définissaient alors la frontière de la Chine. Ceci allait les amener au corridor de Hexi, une étroite bande de terre bordée de montagnes et de zones désertiques. Le corridor de Hexi était contrôlé par des tribus nomades appelées dans les sources chinoises les ¡ì Xiongnu ¡í, ces derniers correspondant peut-être aux peuplades appelées ¡ì Huns ¡í par les Sassanides. Après bien des décennies de batailles et de traités de paix, les Xiongnu furent finalement défaits, ce qui permit aux Chinois d'aller vers l'ouest : le début de la Route de la Soie. L'histoire ne s'arrête pas là. Le corridor de Hexi continua d'être vulnérable aux attaques des peuplades venues du nord-ouest et de l.'st. Il ne fut contrôlé que par intermittence par les souverains chinois, qui durent batailler ferme, tantôt diplomatiquement, tantôt militairement, avec leurs voisins de la steppe pour son contrôle : parmi eux les Xianbei et les Xixia, avant que les Mongols n'unifient la Chine et la steppe. C'est dès lors un territoire qui illustre l'interaction entre la Chine et la Steppe.

Xian : l'essor d'une capitale cosmopolite :

La Chine avait depuis longtemps des contacts avec la steppe eurasiatique, mais l'ouverture d'une route terrestre stable contournant le Taklamakan vers le sud de la steppe et traversant le massif du Pamir en direction de l'Asie centrale et du nord de l'Inde accrut ses liens avec le monde extérieur. Les ports maritimes chinois sur la côte méridionale et sur la côte orientale commencèrent aussi à accueillir des navires étrangers à cette époque.

L'ouverture de la Route de la Soie créa énormément de richesse, provoquant l'apparition d'une noblesse oisive dans la capitale chinoise de Xian. Ces nobles adoptèrent des us et coutumes eurasiatiques venus jusque là par la Route de la Soie : équitation, chasse, mode vestimentaire étrangère, consommation de vin, nouveaux aliments, parfums, animaux de compagnie ; et se mirent à collectionner l'art étranger et les objets exotiques.

Des communautés étrangères s'installèrent dans les villes, notamment les Sogdiens, principaux marchands de la Route orientale de la Soie. Parmi la communauté sogdienne, au départ adepte du zoroastrisme, il y avait aussi des bouddhistes et des manichéens.

A travers le corridor de Hexi

Les Sogdiens s'établirent dans des villes marchandes tout le long du corridor de Hexi, de Dunhuang à Chang'an. A Guyuan, les tombes des Sogdiens comme des Chinois témoignent d'une richesse considérable. Les sépultures révèlent également que les marchands sogdiens se sinisèrent peu à peu, adoptant les méthodes chinoises d'inhumation des corps des défunts avec les objets nécessaires à leur vie après la mort.

A Dunhuang, nous trouvons une grande galerie d'art bouddhiste et la toute première bibliothèque de monastère, créée par des générations de religieux et de laïques qui croyaient qu'en faisant des images de Bouddha ou en copiant ses paroles, ils enverraient du mérite dans le monde.

Dans le désert :

A partir de Dunhuang, le voyageur devait affronter les déserts de Gobi puis de Taklamakan. Mais la vie était florissante dans les oasis à leur lisière et les sables secs du désert ont préservé à la fois les maisons des vivants et les tombes des morts, créant un important patrimoine archéologique témoin de la richesse et de la diversité de la vie sur la Route de la Soie.

La fin de la route

A la fin du Xe siècle, des soldats de l'Empire islamique turc des Qarakhanides s'emparèrent de Kachgar. En 1006, ils prirent Khotan, et des mosquées se mirent à pousser à côté des temples bouddhistes, chrétiens et manichéens. Kachgar est aujourd'hui encore une ville animée et cosmopolite, où les marchands venus du Pakistan et d'Asie centrale affluent tous les dimanches sur le marché." (Service de presse).

Exposition du 23 octobre 2009 au 7 février 2010.

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BRUXELLES (Belgique) :

Palais des Beaux-Arts (BOZAR), Rue Ravenstein 23 – 1000 Bruxelles. Tél : +32 (0)2 507 82 00

Mardi/Dimanche : 10h/18h. Jeudi :21h. Fermé: 25.12.2009, 01.01.2010.

« FILS DU CIEL »

"Environ 250 oeuvres et objets d'art exceptionnels du patrimoine impérial de la Chine, pour la plupart encore jamais montrés à l'étranger, sont réunis dans le cadre de cette exposition majeure du festival europalia.china.

Les anciens empereurs de Chine, Tianzi ou ¡ì Fils du Ciel ¡í, incarnaient de facon symbolique le lien sacré entre Ciel, Terre et Hommes. L'exposition vient retracer l'incroyable continuité de ce lien symbolique qui devait durer plus de cinq mille ans : depuis l'pparition des élites néolithiques (3500 av. J-C.), transmis ensuite aux monarchies de l'Age de Bronze (2eme - 1er millénaire), prodigieusement mis en scène par les fastes de la deuxième dynastie des Qing (1644-1912).

Cette continuite exceptionnelle reposait sur le culte des ancêtres, pierre de touche de la société chinoise, et dont témoignent de magnifiques artéfacts en jade et en bronze. Ces pièces exceptionnelles participaient à la célébration de la personne et du pouvoir de l'Empereur comme en témoigne, par exemple, un magnifique linceul de jade d'un prince Han (206 av. J-C - 220 ap. J-C.). L'épanouissement de philosophies religieuses et en particulier l'émergence du bouddhisme en Chine sous les Tang (618-907) entrainèrent la création d'objets liturgiques en métaux précieux du plus grand raffinement. Bénéficiant de la protection impériale, les céramistes Song (960-1279) furent à l'origine d'un savoir-faire et de la création de pièces de la plus haute perfection technique, jalousement gardées dans les trésors des palais.

Bien que les témoignages relevant de l'architecture officielle antérieure aux Yuan (1279-1368) soient rares, un parcours intégrant vestiges et reconstitutions permettra aux visiteurs d'entrevoir la grandeur des monuments aujourd'hui disparus. A partir de la dynastie Ming (1368-1644), c'est le quotidien des souverains qui sort de son cadre et se voit illustré en des chroniques peintes sur de longs rouleaux, sur des uniformes recouverts de symboles, sur des objets rituels, etc. Les premiers contacts avec l'Occident sont notamment illustrés dans le cadre de l'exposition par la sphère céleste monumentale de Ferdinand Verbiest (1623-1688), l'une des pièces les plus étonnantes de l'exposition." (Service de presse).

Exposition du 10 octobre 2009 au 24 janvier 2010

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BELGIQUE :

1969 > 2009 : 40 ANS DE FESTIVALS EUROPALIA !

ITALIE 1969 La Princesse Paola de Belgique à l’inauguration Germaine van Parys

Le 9 septembre 1969, il y a 40 ans, s’ouvrait à Bruxelles le premier festival Europalia, avec l’Italie comme pays à l’honneur. Le but de ce grand festival des arts était de promouvoir l’échange entre les peuples en offrant au pays invité la possibilité de présenter de manière exemplaire son héritage culturel et ses artistes contemporains.

D’octobre à février, à Bruxelles et dans de nombreuses villes belges et limitrophes, le festival Europalia met en scène toutes les pratiques artistiques: musique, arts plastiques, cinéma, théâtre, danse, littérature, etc. Pendant quatre mois, la Belgique entière et ses régions voisines se mettent aux couleurs du pays invité.

Dans un premier temps, le festival Europalia a été organisé tous les deux ans. Il a accueilli successivement les premiers membres de la Communauté européenne: l’Italie, les Pays-Bas, la Grande-Bretagne, la France, la République fédérale d’Allemagne, la Belgique, la Grèce et l’Espagne. Ce fut ensuite, en 1987, le tour de l’Autriche, alors pays candidat. Puis en 1989, Europalia s’ouvrit au Japon. En 1991, il revint vers l’Europe pour accueillir le Portugal, avant de regarder vers les Amériques en 1993 en présentant le Mexique.

De 1998 à 2003, le festival repartit sur une base annuelle et se consacra avant tout à l’illustration de la culture de pays de l’est européen alors candidats à l’adhésion: République tchèque, Hongrie, Pologne et Bulgarie. Depuis, le festival Europalia a repris son cours biennal avec l’Italie en 2003. Avec europalia.russia en 2005, Europalia s’est ouvert aux pays voisins de l’Europe et aux grandes puissances devenues d’incontournables interlocuteurs de l’Europe. En 2007, à l’occasion du 50e anniversaire du Traité de Rome, Europalia a organisé un festival hors du commun autour des 27 pays membres de l’Union européenne

Chacun de ces festivals a été inauguré et a bénéficié des Hauts Patronages de S.M. le Roi des Belges et du chef de l’Etat mis à l’honneur.

Aujourd’hui, Europalia est devenu l’un des plus importants festivals culturels d’Europe. Remarquable par le nombre de ses manifestations et la diversité des disciplines artistiques présentées, Europalia l’est aussi par l’importance de son public et le rayonnement géographique de ses événements. La plupart des éditions du festival ont dépassé le million de visiteurs. A l’avenir, Europalia veut continuer à élargir le déploiement de son festival vers les pays limitrophes.

Europalia est financé par le secteur public et de nombreuses entreprises privées, et le soutien des centaines de partenaires culturels qui participent à chaque édition du festival.

Le 8 octobre, Europalia International ouvrira son 22e festival dédié à la Chine. Le festival présentera 50 expositions et 450 événements à travers la Belgique et dans certaines villes des pays limitrophes : Allemagne, France, Luxembourg et Pays-Bas. (Service de presse).

Eposition du 8 octobre 2009 au 14 février 2010

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BRUXELLES (Belgique)

PALAIS DES BEAUX-ARTS : Rue Royale 10 – 1000 Bruxelles. Mardi/Dimanche : 10h/18h. jeudi : 21h.

Fermé: 25.12.2009, 01.01.2010

THE STATE OF THINGS, BRUSSELS / BEIJING.

"Après L'Empire interdit en 2007, le Palais des Beaux-Arts présente, dans le cadre d'europalia-china, "The State Of Things", une rencontre artistique entre plasticiens contemporains belges et chinois. L'exposition est conçue par une équipe belgo-chinoise constituée des artistes de renommée internationale Luc Tuymans et Ai Wei Wei, en collaboration avec Philippe Pirotte, commissaire belge et directeur de la Kunsthalle de Berne et Fan Di'an, directeur du National Art Museum of China (NAMOC) à Pekin.

Au travers d'un choix d'oeuvres d'artistes issus des deux pays, tant des valeurs sûres de la scène artistique, que la jeune génération, les commissaires suscitent un dialogue entre ces deux visions du monde. Une discussion au centre de laquelle différentes thématiques sont abordées.

- Le lien économique/marchand :

Comment le marché de l'art évolue-t-il dans ces deux contextes culturels si distincts ? Et par ailleurs, comment ces réseaux interagissent-ils à travers le marche ?

- L.instantanéité de la réalité :

Comment les artistes contemporains vivent-ils et se positionnent-ils face a ces changements rapides dans la societe et l.economie chinoises d.aujourd.hui ? Quelles sont les differences avec la situation europeenne ?

- La ¡ì construction d.image ¡í au sein des deux cultures

Comment l.art organise-t-il sa propre ¡ì visibilite ¡í et son ¡ì image publique ¡í, et en quoi ceci est-il lie a deux circonstances fondamentalement differentes ?

- Petit pays vs grand continent

Il est egalement interessant d.explorer l.enorme contradiction entre un pays petit, complexe . la Belgique . et l.immense ¡ì continent ¡í de la Republique Populaire de Chine.

L.exposition, concue comme un parcours dynamique et ouvert, suscite une reflexion sur le ¡ì metier ¡í d.artiste dans les deux cultures considerees. Le visiteur decouvre dans un premier temps un monde inconnu, celui de l.art contemporain chinois, pour ensuite (re)decouvrir, sous un autre angle, les artistes belges. La charniere entre les deux ¡ì spheres ¡í artistiques est symbolisee par un grand ecran, sur lequel est projete un film qui reunit de nombreuses personnalites du monde de l.art tant en Belgique qu.en Chine. Cela permet au discours d.aller au-dela des oeuvres presentees dans l.exposition, pour engendrer un dialogue ¡ì virtuel ¡í bien plus vaste.

Concept : Ai Weiwei et Luc Tuymans en collaboration avec Fan Di.an et Philippe Pirotte

Dates : du 18 octobre 2009 au 10 janvier 2010

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CHANTILLY :

MUSEE CONDE : Château, 60500 Chantilly. Tél. : 03 44 27 31 80, site Internet : www.domainedechantilly.com Horaires de haute saison : TLJ. sauf le mardi, du 4 avril au 1er novembre 2009 : 10h/18heures. Horaires de basse saison : TLJ. sauf le mardi, du 1er novembre au vendredi 2 avril 2010 :

10h30/17h30.

Avec l’exposition

LA PHOTOGRAPHIE AU XIXE SIECLE A CHANTILLY

le domaine de Chantilly présente une partie méconnue de ses riches collections.

"A l’automne 2009, le musée Condé, au coeur du Domaine de Chantilly, mettra en lumière un fonds exceptionnel de photographies anciennes, autrefois rassemblé par le duc d’Aumale. Reflet des différentes facettes de la personnalité de ce collectionneur éclairé, l’exposition évoque les pionniers avec Baldus, Le Gray ou Fenton, le tournant du siècle, avec les premières images d'amateurs ou encore l’apparition de la photographie industrielle, dans un large panorama couvrant les années 1850 jusqu’à la fin de la vie du prince, en 1897.

Vues du Paris de Napoléon III, mais aussi de Rome, Athènes ou d’Algérie, reproductions d’oeuvres d’art, portraits, reportages de guerre, clichés de grands noms de l’histoire naissante de la photographie… les épreuves sélectionnées raviront les passionnés de photographie, tout autant que les professionnels pour lesquels l’automne parisien, avec cette année Paris Photo, réserve traditionnellement de nombreux trésors.

1400 épreuves font ainsi partie de l’exceptionnelle collection composée d‘oeuvres d’art et de livres donnée (en même temps que le Domaine de Chantilly, en 1886) par Henri d’Orléans, duc d’Aumale, à l’Institut de France. La photographie au XIXe à Chantilly, retrace une démarche de collectionneur originale, inspirée à la fois par la vie personnelle et les engagements du dernier prince de Chantilly mais également par un sens artistique aiguisé, voire pionnier en matière de photographie.

Plusieurs thématiques composent ainsi la collection du duc d’Aumale. Ayant vécu en exil pendant plus de 23 ans après la chute de la Monarchie de Juillet (1848), il s’est plu à se procurer des photos montrant le Paris de Napoléon III et ses bouleversements, saisis par l’objectif de Baldus ou des frères Bisson. Soldat vainqueur de la Smalah d’Abd-el-Kader en 1848 et gouverneur militaire d’Algérie, il acquiert les premiers reportages de guerre, comme des travaux de Roger Fenton (vues du siège de Sébastopol et portraits des officiers présents en 1855), des images de la guerre de Sécession ainsi que des photographies dans la veine orientaliste, lui rappelant ses années sur le continent africain. Les photographies d’oeuvres d’art, de monuments et de sites archéologiques sont également présentes en nombre chez cet infatigable voyageur et amateur d’art : tout comme il collectionne les antiques, il se procure des vues photographiques de Rome, d’Athènes et achète des reproductions (La Joconde, par Gustave Le Gray, des images des porcelaines de Sèvres de l’Exposition Universelle de 1855, signées Louis-Rémy Robert…). Ce sont encore des

portraits de famille signés Gustave Le Gray, Ludwig Angerer, Luigi Caldesi ou Camille Silvy qui font la diversité de cet ensemble. Cependant, au-delà de ces centres d’intérêts dictés par son parcours personnel, le fonds du musée Condé montre aussi que le duc d’Aumale développe un attrait purement esthétique pour cet art en devenir, dont il acquiert la plupart des courants de la seconde partie du XIXe siècle (à l’exception du pictorialisme), commeles remarquables vues du Great Eastern par Howlett, des marines de Le Gray ou encore des vues de Suisse d’Adolphe Braun.

L’exposition invite ainsi le public à une double lecture : à la fois celle de l’histoire de la photographie de la seconde partie XIXe siècle et celle, plus intime, de l’un des plus grands amateurs d’art de son temps. Elle s’inscrit dans une politique active de valorisation et de diffusion des collections du Domaine de Chantilly, constituées de peintures italiennes et françaises (la plus importante collection en France après celle du Louvre, pour la peinture ancienne avant 1850), de dessins et gravures, de livres et manuscrits ou encore d’objets d’art." (Service de presse).

Exposition du 21 octobre 2009 au 4 janvier 2010

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CHERBOURG :

LE POINT DU JOUR : Point du Jour, 107, avenue de Paris, 50100 Cherbourg-Octeville. Tel : 02 33 22 99 23. Mercredi/Vendredi : 14 h/18 h. Samedi et dimanche : 11 h/19h.Entrée libre.

**** HENRI SALESSE : "Enquêtes photographiques sur l'habitat 1951-1953".

 "Pour sa quatrième exposition, le jeune centre d'art éditeur LE POINT DU JOUR propose de faire découvrir au public un ensemble inédit de 150 tirages du photographe Henri Salesse réalisés dans les années cinquante et mis en perspective avec des œuvres de Doisneau, Michaud ou encore Charbonnier et Boulat... En effet, c'est entre 1951 et 1953 qu'Henri Salesse sillonne, dans le cadre de sa mission pour le Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme, les territoires de Normandie et d'Ile de France. Il en rapporte des témoignages poignants sur les conditions de vie de l'après-guerre dans les quartiers populaires urbains : architectures, intérieurs, portraits d'habitants... qui se situent à la lisière entre la photographie documentaire de Walker Evans et la photographie humaniste de Robert Doisneau.

Exposition du 24 octobre 2009 au 24 janvier 2010.

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COMPIEGNE :

MUSEE NATIONAL DU CHATEAU DE COMPIEGNE : 60200. Tél : 03.44.38.47.00. Tlj. sauf mardi, 10H/18H Dernière admission : 17h15. Fermé le 1er mai.

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DIEPPE :

CHATEAU-MUSEE : Rue de Chastes, 76200 Dieppe. Tél : 02 35 06 61 99. Horaires : Juin/Septembre : TLJ. : 10h/12h et 14h/18h

0ctobre/Mai : TLJ. sauf mardi : 10h /12h et 14h/17h (18h le dimanche)

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DIJON :

MUSEE MAGNIN : 4 rue des Bons-Enfants, 21000 Dijon. Tél : 03.80.67.11.10. Tlj. sauf lundi : 10h/12h et 14h/18h. 1er mardi du mois, jusu'à 20h.

LES HEURES DU JOUR DANS L'INTIMITE D'UNE FAMILLE DE LA HAUTE SOCIETE DE LOUIS XIV A LA IIIE REPUBLIQUE.

"L’exposition propose de traverser deux siècles et demi de l’histoire intime d’une grande maison de ville, en suivant le rythme de la journée d’une famille de la haute société. Elle permet de retrouver les anciens usages du quotidien et d’en observer l’évolution, de la fin du XVIIe à la fin du XIXe siècle.

Invariablement, du lever au coucher, Madame, Monsieur et leurs enfants se livrent presque toutes les deux heures à une activité. Les modalités de se aver, se parer, converser, prier, lire ou recevoir n’ont cessé de changer jusqu’à aujourd’hui et sont évoquées en près de deux cents pièces. Aux côtés d’oeuvres d’art classiques, des témoignages aux noms et fonctions aujourd’hui insolites ponctuent la visite, tels une voyelle à jouer, une table à trictrac, des oeillères, un bonheur-du-jour, des carnets à tablettes, un bureau à dos d’âne, un cabaret égoïste, des boules à perruque, une cave à odeur ou des lunettes de libertin. Meubles estampillés Jacob, Migeon ou Dusautoy, peintures de Toqué, Lawreince ou Aved, gravures de Bosse, Moreau le Jeune ou Saint-Aubin et objets d’art précieux laissent entrevoir à quel degré de raffinement pouvaient être élevés les simples faits et gestes du quotidien.

La thématique de l’exposition est née de l’histoire même du musée Magnin, ancien hôtel particulier où trois siècles de vie privée se sont succédés. Les quatorze salles de l’étage du musée restituent l’espace initialement dévolu à ces anciens instants de l’intimité et redonnent pour l’occasion la dimension de demeure habitée que fut, du XVIIe au XIXe siècle, celle de l’hôtel Lantin, aujourd’hui écrin de la collection Magnin. Les Heures du jour sont introduites par une sélection de gravures tirées de deux des plus célèbres suites d’estampes du XVIIIe siècle. Ces oeuvres, exécutées d’après les dessins de Moreau le Jeune figuraient initialement dans deux recueils distincts publiés respectivement en 1777 et 1783 chez Prault. C’est l'une des plus importantes productions de la gravure de moeurs du XVIIIe siècle. Au-delà des historiettes charmantes qu’elles racontent, ces estampes sont de précieux documents sur la vie quotidienne d’une riche demeure au siècle des Lumières. C’est chacun de ces instants que l’exposition se propose de redécouvrir, poussant aussi l’étude sur des thèmes non abordés par Moreau.

Le lever, le « déjeuner », la prière, la toilette, l’étude, le « dîner », l’éducation de l’enfant, tenir salon, la lecture, l’écriture, la broderie, être en famille, le « souper », la réception, la conversation, le jeu et le coucher, sont généralement les composants d’une journée bien tenue. Entrer dans ce microcosme c’est observer finalement comment l’homme du passé entretenait ses rapports au monde, aux autres, aux enfants, à lui-même et à son dieu. Ainsi, le déplacement incessant des heures des repas, de Louis XIV à la fin du XIXe siècle, témoigne-t-il de la volonté de se distinguer du vulgum pecus et du devoir de répondre aux exigences de la vie mondaine. L’augmentation du temps consacré à l’étude, à la lecture et à l’écriture est signe de l’évolution spectaculaire de la qualité de l’éducation. La nécessité de tenir une réception, un jour ou un salon, répond aux règles de la civilité, de l’appartenance sociale et du goût de la conversation. L’intensité de la dévotion privée permet de mesurer la force du rapport intime à son dieu au quotidien. L’habitude du bain au XVIIIe siècle et l’abandon progressif de la « propreté sèche » éclairent la dimension nouvelle de l’hygiène et de la façon de percevoir son corps. Le temps accordé par les parents à leur progéniture, qui évolue considérablement de la fin de l’Ancien Régime au XIXe siècle, recouvre le changement de position de l’enfant et de la femme dans la maison. (Service de presse).

 

 

Exposition du 19 novembre 2009 au 14 février 2010

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DOLE :

MUSEE DES BEAUX-ARTS : 85 rue des Arènes - 39100 Dole. Tél : 03 84 79 25 85. TLJ. : 10h/12h et 14h/18h, sauf dimanche matin et lundi, Mercredi jusqu'à 20h. Entrée gratuite

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*** JEAN-OLIVIER HUCLEUX : "40 ans de création".

 

 

"Né en 1923, Jean-Olivier Hucleux après quelques essais de peinture entre 1940 et 1945, exerce divers métiers jusqu'en 1968. À partir de cette date, il se remet à peindre. Assimilé hâtivement à l'hyperréalisme, son nom est révélé lors de la Documenta V de Cassel en 1972 où il expose les grands Cimetières qui le rendent célèbre du jour au lendemain.

Il se voue ensuite à un travail de portraits peints à l'huile sur bois, grandeur nature, puis exécutés à partir du milieu des années quatre-vingt à la mine de plomb sur papier. Il peint ses proches (Jeanne), ses amis artistes (Etienne Martin, Opalka, Dietman, César, Tinguely, Raynaud), ses références artistiques ou littéraire s (Artaud, Cocteau, Matisse, Picasso, Duchamp, Giacometti), le milieu de l'art, collectionneurs (les Ludwig, Jean Coulon), critiques (Lamarche-Vadel), et conservateurs de musée (Ponthus Hulten, Wolfgang Becker). Il répond aussi à des commandes (portraits officiels des Présidents Pompidou et Mitterrand). Il se consacre enfin à un travail d'introspection à travers de nombreux autoportraits. La fascination qu'exercent ces oeuvres provient de leur étrange présence ainsi que du leurre dans lequel elles placent le spectateur qui, au premier regard, peut croire qu'il s'agit là de photographies.

L'introspection est toutefois au c?ur de la pratique artistique de Hucleux. Il scrute le réel, il s'en approche au plus près faisant une peinture au microscope. Dans les oeuvres suivantes, les Squares puis les Déprogrammations, c'est comme s'il pénétrait à l'intérieur de la matière même, à l'intérieur des corps, de l'inconscient et des rêves. Les mots et les chiffres se mêlent au dessin, illustration d'un monde fantastique et ésotérique qui habite l'artiste et renouvelle en permanence sa création.

L'exposition réalisée conjointement par le musée des beaux-arts de Dole et le centre d'art la Villa Tamaris de La Seyne-sur-mer permet de découvrir l'ensemble de son oeuvre et d'en pénétrer toute la profondeur et l'irréductible originalité. " (SDP)

Exposition jusqu'au 23 décembre 2009

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DUNKERQUE :

LIEU d'ART et ACTION CONTEMPORAINE, Jardin de sculptures? 59140 Dunkerque. Tel : 03.28.29.56.00. TLJ. : 14h/18h30

**** PETER KLASEN : "la mémoire du regard". L'oeuvre photographique.

"Au début des années 80, Peter Klasen arpente les sites industriels et portuaires de Dunkerque où il découvre ces espaces en marge de la ville. Dès lors, ces lieux, loin d'être anodins aux yeux de l'artiste, exercent sur lui une véritable emprise, le conduisent à sillonner le monde et à revenir sur le Dunkerquois en 2008 puis 2009, à l'invitation du Laac.

Pour l'exposition, Peter Klasen a proposé au LAAC un voyage "initiatique". Il nous fait découvrir son univers, son obsession pour l'industrie, ses paysages, ses rouages, ses mécanismes, et nous entraîne de Los Angeles à La Havane, villes portuaires où l'artiste a pu, un temps, partir à la recherche de la déesse machine. Sur de grands tirages photographiques, cette dernière se révèle dans tous ses états : éclatante, opulente et omniprésente à Los Angeles, meurtrie par le blocus économique et les ravages des cyclones et néanmoins providentielle à La Havane.

Peter Klasen dresse ensuite un portrait du territoire dunkerquois : les photographies des années 1980 et 1990 font écho à celles, plus récentes, de 2008 et 2009. L'artiste enregistre, constate, énumère, retrace. Il tisse avec la machine des liens intimes et s'en approche, comme pour nous la faire toucher, ou, au contraire, reprend une distance nécessaire pour nous révéler le gigantisme et la toute-puissance industriels : ici, l'irruption d'une colonne sèche ou l'errance feinte de tuyauteries ; là, les meurtrissures des carrosseries d'un engin de chantier. Parfois, dans un cadrage plus large, il capte l'éclat de grandes cuves sous les rayons du soleil ou encore un ciel zébré par des colonnes électriques.

Les photographies de Dunkerque deviennent le point de départ d'une série d'immenses compositions réalisées pour l'exposition. Des images fragmentées de corps féminins, issues de photos de magazines, se découpent sur un arrière plan où se juxtaposent usines et équipements portuaires. Réalité réinventée d'un paysage dunkerquois impossible, ces "Lost Landscapes" s'apparentent à des icônes contemporaines." (Service de presse).

Exposition jusqu'au 13 février 2010

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ECOUEN :

MUSEE NATIONAL DE LA RENAISSANCE : Château, 85440 Ecouen. Tél : 01.34.38.38.50. tlj. sauf mardi. 9h30/12h45 et 14h/17h45.

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ESTIVAREILLES :

MUSEE d’HISTOIRE DU XXe SIECLE : LE PRIEURE DE POMMIERS-EN-FOREZ. LA BATI D'URGE.

Prieuré de Pommiers : 42260 Pommiers-en-Forez Renseignements : 04 77 65 46 22. Fax : 04 77 49 90 19. Courriel : prieure-pommiers@cg42.fr

Horaires : Juin/Septembre : TLJ. : 10h/13h et 14h/19h. Et Octobre :Samedi et Dimanche :10h/13h et 14h/17h.

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EVIAN :

PALAIS LUMIERE : Quai Albert Besson, 74502 Evian Cedex. Tél : 04.50.83.15.90. Mardi/Dimanche : 10h30/18h. 

**** LEONARD GIANADDA : "d’une image à l’autre » : Exposition de photographies .

 

L’exposition photo présentée au Palais Lumière d’Evian, du 17 octobre 2009 au

31 janvier 2010, rend hommage à la Fondation Pierre Gianadda et révèle une facette méconnue de l’homme qui a fait sa renommée, Léonard Gianadda.epuis plus de trente ans, la Fondation Pierre Gianadda fascine le monde entier par la qualité de ses expositions et le succès populaire qu’elle rencontre.

Au coeur de cette réussite, un homme : Léonard Gianadda, ingénieur et bâtisseur, mais aussi académicien et mécène (...)

La découverte de « trésors cachés et oubliés » aboutit à une exposition conjuguant des photographies inédites de Léonard Gianadda

à celles qui retracent les principales étapes de sa carrière et des activités de la Fondation". (SDP).

 

Exposition du 7 octobre 2009 au 31 janvier 2010

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FONTAINEBLEAU :

CHATEAU : 77300 Fontainebleau. Tél : 01.60.71.50.70. Tlj. sauf mardi : de 9 h 30 à 17 h, du 1er octobre au 31 mars ; de 9 h 30 à 18 h, du 1er avril au 30 septembre. Fermeture le mardi, le 1er janvier, le 1ermai et le 25 décembre.

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FONTENOY :

CENTRE REGIONAL D'ART CONTEMPORAIN : CHATEAU DU TREMBLAY : 89520 Fontenoy : Tél : 03.86.44.02.18. Tlj 14h/19h. Fermé lundis, sauf fériés.

Musée fermé jusqu'en mars 2010.

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GAND : (Belgique)

MUSEE DR GUISLAIN : Josef Guislainstraat 43, 9000 Gand. Tél : 32 9/216.35.95. Mardi/Vendredi : 9h/17h. Samedi/Dimanche : 13h/17h. Fermé lundi et fériés.

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GRENOBLE :

MUSEE DE GRENOBLE : 5 place Lavalette - 38000 Grenoble. Tél.: 04 76 63 44 11. TLJ. sauf mardi : 10h/18h30.

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HAARLEM (Pays-Bas) :

MUSEE HET DOLHUYS :Schotersingel 2, 2021GE Haarlem, Netherlands Tél : +31 23 5410670

 

 

**** JEAN RUSTIN : Peintures.

 

 

 

 

 

 

ontluisterend ( het naakte bestaan)16 zaterdag 19 september 2009 : 09h/11h

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LAPALISSE :

MUSEE DE L'ART EN MARCHE : 9 avenue du 8 mai 1945, 03120 Lapalisse. Tél : 04.70.99.21.78.

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LIEGE (Belgique) :

MADMUSEE : MUSEE D'ART DIFFERENCIE : Mad Galerie, Parc d'Avroy, 4000 Liège. Tél : 04/ 222 32 95. Lundi/Vendredi : 10h/17h. Samedi : 14h/17h. Fermé dimanche et fériés.

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LILLE :

PALAIS DES BEAUX-ARTS : Place de la République, 59000 Lille. Tél : 03.20.06.78.00. Lundi : 14h/18h. Mercredi/Dimanche : 10h/18h. Fermé Lundi matin, et Mardi.

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LONDRES (Angleterre) :

THE NATIONAL GALLERY : Trafalgar Square, Londres. Tél : +44 20 77472885. Aile Sainsbury.

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LONDRES (Angleterre) :

ROYAL ACADEMY OF ARTS : Picadilly. Londres- W1JOBD. Tél : 00 44 20 7300 8000.

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LONDRES (Angleterre).

TATE BRITAIN : Linbury Galleries. Millbank, London SW1PC 4RG. Tél : 020 7887 8888 Tlj. 10h/17h50 et jusqu'à 22 heures le premier vendredi de chaque mois.

**** TURNER AND THE MASTERS.

 

"Le Lorrain, Canaletto, Poussin, Rembrandt, Rubens furent parmi les grands maîtres auprès desquels Joseph Mallord William Turner (1775-1851) nourrit sa passion de la peinture, puisa son inspiration, développa son génial désir de peindre.

L’exposition Turner and the Masters (Tate Britain, 23 septembre 2009 – 31 janvier 2010) vient éclairer le complexe et passionnant processus de formation du regard, d’inspiration, de dialogue, d’affirmation de son génie personnel, de continuité et de rupture dans lequel l’un des plus grands peintres de tous les temps s’engagea tout au long de sa vie.

Né à Londres, fils d’un modeste barbier, Turner entra à l’école de la Royal Academy of Arts en 1789 à l’âge de 14 ans, fut élevé au rang de membre de la Royal Academy en 1802 à l’âge de 27 ans et devint professeur de perspective en 1807. A sa mort en 1851, il laissait une œuvre des plus prolifiques et des plus diverses : dessins, gravures, aquarelles, huiles sur toiles.

La stratégie délibérée de Turner - assez inédite jusqu’alors dans l’histoire de l’art européen - fut de se mesurer constamment et de manière directe à ses pairs, qu’ils furent anciens ou contemporains. Souvent considéré comme un génie solitaire, Turner entretint en fait un dialogue continu avec les œuvres d’autres artistes, scrutant avec acuité celles des maîtres anciens, et tout particulièrement le peintre français du 17ème siècle, Claude Gellée dit Le Lorrain.

Turner and the Masters rassemble plus de cent œuvres au total, de premier ordre et en provenance de collections du monde entier. Elle réunit, souvent pour la première fois, aux œuvres de Turner celles de ses prédécesseurs : Canaletto, Le Lorrain, Cuyp, Poussin, Rembrandt, Rubens, Ruisdael, ou Van de Velde. Mais l’exposition établit également des paires avec les œuvres de ses contemporains : Bonington ou Constable. Toutes ces associations éclairent la façon dont Turner dialoguait avec ses pairs, leur rendant hommage tout en développant une forme sophistiquée de critique, en vue de montrer à la fois sa compréhension du plus grand art mais aussi sa capacité à l’égaler si ce n’est à le dépasser, notamment en ce qui concerne la peinture de paysage.

Sont ainsi associés : Le Repos pendant la fuite en Egypte de Rembrandt (1647) et Etude de clair de lune à Millbank de Turner (1797) ; Paysage au clair de lune de Rubens (1635 – 1640 , Courtauld Institute, Londres) et La Forêt de Bere de Turner (1809, Tate) ; Moïse sauvé des eaux par Le Lorrain (Prado, Madrid) avec La traversée du ruisseau par Turner (1815, Tate) ; Mer déchainée sur la jetée de Ruysdael (1650 – Kimbell Art Museum) et Le Port Ruysdael de Turner (1827, Yale Center of British Art, New Haven); La route romaine de Poussin (Dulwich Picture Gallery) et Château de Saint Michel, Bonneville, Savoie (1803, Yale Center for British Art, New Haven).

Egalement réunis pour la première fois depuis qu’ils furent présentés à l’exposition de la Royal Academy de Londres en 1832, le tableau de Turner Helvoetsluys (1832, Tokyo Fuji Art Museum, Japon) et L’inauguration du Waterloo Bridge de Constable (1832, Tate). Lors de leur première présentation, Turner ajouta dans un geste resté célèbre, et juste avant le vernissage, une balise rouge au milieu de la mer de son tableau. Il souhaitait ainsi rivaliser avec les rouges brillants du Constable voisin. Ce qui fit dire à Constable « Turner est venu ici et à tiré un coup de feu »…

Turner and The Masters a pour commissaire David Solkin, professeur de Social History of Art du Courtauld Institute de l’Université de Londres. L’exposition a été organisée en collaboration avec Ian Warrell et Martin Myrone, conservateurs au département des Peintures britanniques des 18ème et 19ème siècles de la Tate, avec le soutien de Philippa Simpson, doctorante avec le soutien de la Tate au Courtauld Institute.

Turner and The Masters a pour mécène McKinsey & Company afin de célébrer le cinquantième anniversaire de leur établissement au Royaume-Uni.

Un catalogue illustré vient accompagner l’exposition, édité par Tate Publishing. L’exposition sera par la suite présentée au Grand Palais à Paris (22 février – 23 mai 2010) et au Musée del Prado à Madrid (22 juin – 19 septembre 2010).

Information pour le public : www.tate.org.uk ou par téléphone en anglais au + 44 207 7887 8888." (Service de presse).

Exposition du 23 septembre 2009 au 31 janvier 2010.

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LONDRES (Angleterre).

TATE MODERN : Niveau 4. 53, Bankside, Londres SE1. Tél : +44 20 7887 8888. Tlj. 10h/18h. Nocturnes jusqu'à 22heures, les vendredis et samedis.

LEVEL 4 WEST : Dimanche/Jeudi : 10h/18h. Vendredi et Samedi : 10h/22h. Information en anglais pour le public au + 00 44 20 7887 8888

 

**** POP LIFE : ART IN A MATERIAL WORLD.

 

 

"L’exposition Pop Life: Art in a Material World vise à offrir une relecture du Pop Art et de son héritage. Le propos de l’exposition est de prendre au mot la célèbre provocation d’Andy Warhol selon laquelle ‘good business is the best art’ (‘le bon business est le meilleur art’) et d’en évaluer toutes les implications. Elle se penche sur la façon dont les artistes, à partir des années 80, ont délibérément créé leur propre label, s’engagèrent dans leur auto promotion et développèrent des stratégies autour des médias de masses, de la célébrité, et de leur propre personne. Parmi les artistes représentés dans l’exposition figurent : Tracey Emin, Damien Hirst, Keith Haring, Martin Kippenberger, Jeff Koons et Takashi Murakami.

L’exposition avance l’idée selon laquelle la plus radicale des leçons tirée de l’enseignement d’Andy Warhol est la façon dont les artistes de notre temps ont dépassé la simple représentation ou le commentaire sur la culture médiatique de masse pour s’impliquer directement dans le circuit commercial en infiltrant la machine publicitaire, en s’appropriant le culte de la célébrité. L’alliance du commerce et de la culture est souvent considérée comme une trahison des valeurs associées à l’art moderne. Pop Life : Art in a Material World démontre que pour de nombreux artistes après Warhol, reprendre à son compte les termes de cette proposition revient à embrasser la vie contemporaine selon ses propres schèmes.

Pop Life : Art in a Material World débute avec certaines des dernières œuvres de Warhol, celles où il met en scène son rôle de personnalité télévisuelle ou d’éditeur de presse. Elle se poursuit ensuite dans des salles consacrées aux auto-rétrospectives qui permettent de mesurer l’importance de l’utilisation par les artistes de leur propre personne et le rôle de l’auto-mythologisation. L’exposition se poursuit ensuite avec une recréation de l’exposition de Martin Kippenberger en 1993 au Centre Georges Pompidou. Lui-même curateur de l’exposition, Kippenberger était également le protagoniste de nombreuses des œuvres présentées. Également incluse dans Pop Life, l’exposition solo de Tracey Emin à la galerie White Cube en 1994 intitulée ‘My Major Retrospective 1963-1993’.

Pop Life : Art in a Material World présente des installations clefs ou des lieux qui firent date: la Pop Shop de Keith Haring, reproduite grandeur nature, inaugurée en 1986 à New York. Haring y vendait au détail sa signature artistique comme un label ainsi que des éditions d’objets en vue d’atteindre une audience de masse. Ces éditions comprenaient des t-shirts, des jouets, des affiches, des boutons ou des magnets, des objets dont le but était de rendre son travail accessible au plus grand nombre. Pop Life présente également la reconstitution de la scandaleuse exposition Made in Heaven de Jeff Koons dans laquelle l’artiste américain immortalisait son union maritale avec la Cicciolina, ainsi qu’une installation spécialement réalisée pour l’exposition par Takashi Murakami.

Une partie de l’exposition sera consacrée aux ‘YBA’ (Young British Artists). Elle vient rappeler les premiers exploits performatifs de certains d’entre eux, incluant notamment certaines des pièces du bric-à-brac de la boutique de Tracey Emin et de Sarah Lucas à Bethnal Green où les deux plasticiennes créaient et vendaient. L’exposition rassemble également des œuvres qui firent date tel que le Pop 1993 de Gavin Turk et jusqu’à une étude de la récente vente aux enchères de Damien Hirst chez Sotheby’s. La Tate Modern recrée également pour l’occasion la performance d’Hirst lors de l’Unfair Art Fair de Cologne en 1992 à l’entrée de l’exposition. Des jumeaux homozygotes seront assis sous deux Spots Paintings identiques durant toute la durée de l’exposition et la Tate Modern a lancé un appel pour trouver de vrais jumeaux prêts prendre part à cette performance.

L’exposition est organisée par la Tate Modern et a pour co-commissaires Jack Bankowsky, Editor at large d’Artforum, Alison M.Gingeras, Curatrice en chef de la Collection François Pinault et Catherine Wood, Curatrice au département art contemporain et Performance à la Tate Modern.

Un catalogue illustré accompagnera l’exposition." (Service de presse).

Exposition du 1er octobre 2009 au 17 janvier 2010.

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LONDRES (Angleterre) :

ViICTORIA AND ALBERT MUSEUM : Cromwell Road, Londres, SW7. TLJ. : 10h0/17h45. Vendredi : 10h/22h (certaines galeries restent ouvertes après 18h00)

Fermé du 24 au 26 décembre

OUVERTURE DES NOUVELLES GALERIES DE CERAMIQUE

LE 18 SEPTEMBRE 2009.

"Pour la première fois en cent ans, le Victoria and Albert Museum de Londres offre, à partir du 18 septembre 2009, une nouvelle présentation de ses collections de céramique, considérées comme parmi les plus importantes et les plus complètes au monde. 3.000 objets sélectionnés dans un fonds qui en compte des dizaines de milliers offriront ainsi un vaste panorama de l’histoire mondiale de la céramique, sur une période s’étirant sur plus de 4.500 ans, depuis les premières poteries chinoises jusqu’à la céramique contemporaine.

Occupant au total deux étages du musée, les nouvelles galeries comprendront tout d’abord une salle centrale qui mettra en lumière les liens tissés depuis -2.500 avant JC entre les grandes traditions de céramique au monde. Parmi les plus beaux objets que l’on pourra y admirer : une coupe remontant à la Grèce Antique ; des porcelaines de la dynastie Ming ; des poteries espagnoles du 14ème siècle ; un bol turc inspiré de l’art chinois en céramique bleue et blanche du 16ème siècle ; des figurines en porcelaine de Meissen ; un service en porcelaine de Delft pour la reine Mary à Hampton Court ; des porcelaines japonaises peintes et colorées, importées en Europe par la Compagnie hollandaise des Indes ; des bols à thé chinois du 18ème siècle sauvés d’un naufrage ; ou un vase L’artiste et son modèle peint par Picasso dans les années 50.

Pour la première fois, le V&A crée une galerie consacrée aux techniques de production de la céramique qui comprendra un atelier ou les techniques seront expliquées aux visiteurs. Ceux-ci auront la possibilité de fabriquer, décorer et cuire leurs propres créations. De même, cet espace comprendra une reconstitution partielle de l’atelier de Dame Lucie Rie, l’une des plus grandes céramistes du 20ème siècle, accompagné d’extraits de films montrant l’artiste au travail.

Les Ceramic Galleries se poursuivront en cinq autres grandes salles. L’une d’entre elle sera consacrée à la céramique architecturale et contiendra des objets de grande taille tel qu’un four allemand du 15ème siècle ou des azulejos baroques du Portugal.

Deux autres grands espaces seront consacrés aux collections du 20ème siècle. L’un montrera des céramiques produites de façon industrielle et présentera des objets dessinés par des designers tels que Susie Cooper ou Clarice Cliff ainsi que des services de tables Wedgwood. Le second, consacré à la céramique du 20ème siècle, présentera des objets uniques, issus de la main de leurs créateurs, créés dans de petits ateliers par des artistes tels que Bernard Leach ou Lucie Rie.

Une salle sera dévolue aux présentations temporaires, la première d’entre elles étant l’exposition Objects of Luxury (Objets de Luxe) présentant la porcelaine française du 18ème siècle issue de la manufacture de Sèvres ou d’autres manufactures françaises de l’époque.

La dernière salle montrera les créations en céramique les plus contemporaines, des œuvres signées d’artistes tel qu’Anders Ruhwald ou Martin Smith ainsi qu’une installation in situ - Signs and Wonders – d’Edmund de Waal.

Selon Mark Jones, directeur du V&A : « La collection de céramique du V&A est l’une des gloires du musée. Ces nouvelles galeries en feront la référence mondiale pour la recherche sur la céramique internationale ».

Les nouvelles galeries ont été fondées grâce à une donation majeure du Headley Trust et de sir Timothy Sainsbury en conjonction avec le généreux soutien de la fondation Ronald et Rita MacAulay, les DCMS/Wolson Museums et le Galleries Improvement Fund ainsi que d’autres donateurs privés. Elles sont situées à l’étage supérieur du musée et leur architecture intérieure est signée Stanton Williams. La nouvelle scénographie visera en outre à mettre en valeur un magnifique plafond vouté et de restaurer le parquet original au sol.

La seconde phase de la nouvelle présentation ouvrira en 2010. Elle montrera les collections d’études, incluant 26.000 objets supplémentaires, en en faisant ainsi la référence mondiale pour l’étude de la céramique.

Nota Bene :

Les Ceramics Galleries font partie des Future Plans du V&A en vue de transformer le musée par le biais de présentations attractives, belles et innovantes.

L’entrée aux Nouvelles Galeries de Céramique est gratuite.

Informations complémentaires sur le site du musée à l’adresse: www.vam.ac.uk/collections/ceramics.

Un cataloque ‘Masterpieces of World Ceramics’ est publié à l’occasion de la réouverture des Ceramic Galleries, sous la direction de Reino Liefkes et Hilary Young.

Information pour la presse au sujet des V&A publications : Julie Chan au + 44 20 79 42 27 01 ou à l’adresse email suivante : j.chan@vam.ac.uk "(Service de presse).

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OUVERTURE DES NOUVELLES GALERIES MOYEN-AGE ET RENAISSANCE

NOVEMBRE 2009.

"Les nouvelles galeries Moyen-Age et Renaissance du Victoria and Albert Museum de Londres ouvriront leurs portes en novembre 2009. Elles présentent l’une des collections les plus remarquables au monde de trésors du patrimoine britannique ainsi que du Moyen-Age et de la Renaissance européens, dont le Coffret de Becket, des autels gothiques, certains Codex de Léonard de Vinci. Elles conservent également la plus importante collection de sculpture italienne de la Renaissance en dehors d’Italie avec d’exceptionnelles œuvres de Donatello ou Giambologna (Jean de Bologne).

1.800 objets dans dix nouvelles galeries, occupant une aille entière du musée, présentent pour la première fois de façon chronologique les collections afin de raconter l’histoire de l’art et des arts décoratifs européens depuis la chute de l’Empire Romain jusqu’à la fin de la Renaissance, de 300 après JC à 1600.

L’ouverture des nouvelles Galeries Moyen-Age et Renaissance - dont le budget total s’est élevé à plus de 30 millions de £ sterling (environ 40 millions d’Euros) - représente le plus important projet mené par le musée depuis l’ouverture des British Galleries en 2001.

PROJET MUSEOLOGIQUE ET SCENOGRAPHIE : La réouverture des « Medieval et Renaissance Galleries » marque la fin de la Phase1 des Future Plans du V&A. Dans le droit fil de ce vaste programme de 150 millions de £ sterling au total, le V&A s’est attaché à mettre en place une scénographie attrayante, belle et innovante afin de replacer les objets dans leur contexte social et culturel.

Un important programme de restauration et de conservation à été mené à l’occasion de la réouverture des nouvelles galeries pour une présentation optimale des objets. Ce fut l’occasion pour les commissaires et les conservateurs d’étudier plus en détail les objets et souvent de pouvoir mettre en lumière de nouvelles informations sur leur histoire et leur fonction.

L’agence d’architecture MUMA a redessiné les nouvelles galeries, reconfigurant les espaces existants et réalisant une nouvelle galerie à la lumière zénithale à partir d’un espace auparavant inutilisé, utilisant des ouvertures en verre de 9 mètres de long afin de connecter les façades.

Dans une galerie d’objets religieux, la lumière filtre au travers d’écrans en onyx transparent, rappelant l’utilisation de telles ouvertures dans les églises médiévales.

D’impressionnantes sculptures de Giambologna et d’autres artistes sont présentées dans une galerie consacrée à la Cité de la Renaissance, environnées d’arbres et de fontaines rappelant les anciennes cours intérieures et jardins.

Les nouvelles galeries illustrent les liens entre périodes médiévale et Renaissance par le biais d’objets du Sud et du Nord de l’Europe. Les présentations sont chronologiques et thématiques. Chaque galerie développe son propre parcours narratif au travers de thèmes, d’histoires, de figures historiques et celles de grands mécènes tel Charlemagne ou les Médicis.

Les présentations viennent ainsi rappeler l’importance des idées et des croyances de la Renaissance dont l’influence retrouvée de l’Humanisme antique. Les douze terres cuites (1450-1456) de Luca della Robbia qui ornaient à l’origine le plafond du bureau de Pierre de Médicis sont ainsi présentées afin de rendre compte de l’atmosphère et de l’organisation d’un tel lieu, à l’image du puissant mécène florentin.

TRESORS DU MOYEN-AGE : Les arts décoratifs du Moyen-âge sont représentés dans les nouvelles galeries par de grands chefs-d’œuvre parmi lesquels :

Le plus grand et le plus décoré des coffrets émaillés dédiés à Thomas Beckett (vers 1180)

Le Chandelier Gloucester (1104-15)

Le célèbre panneau de Symmaque, environ 400 après JC, ivoire parmi les plus raffinés étant parvenu jusqu’à nous de la période tardive de l’Antiquité romaine. Il illustre l’influence de l’Empire Romain finissant sur les débuts de l’art médiéval.

Le plat avant de l’Evangéliaire de Lorsch, autre objet exceptionnel de la plus grande rareté, remarquable couverture en ivoire de livre, issu du trésor de la Cour de Charlemagne.

Une Vierge à l’Enfant du 11ème siècle, seul exemple de figure byzantine en ivoire à être sculpté d’un seul tenant.

La Coupe Mérode en émail et or (1400-1420) en provenance de la cour raffinée des ducs de Bourgogne y illustre le thème de la vie nobiliaire, mettant en lumière les scènes ostentatoires liées à la chasse, aux plaisirs de la table, à la vie de cour.

DONATELLO ET LA SCULPTURE ITALIENNE : Le V&A conserve la plus importante collection de sculpture italienne en dehors d’Italie, comprenant notamment un groupe exceptionnel de sculptures de Donatello, le sculpteur le plus talentueux et le plus innovant de son temps. Une salle entière est consacrée à ses œuvres, celles-ci étant présentées aux cotés de celles de ses contemporains et suiveurs.

ARCHITECTURE DE LA RENAISSANCE : L’élégante chapelle Santa Chiara est le seul exemple d’architecture d’église Renaissance visible en dehors d’Italie. Un autre exemple d’architecture Renaissance à être présenté dans les nouvelles galeries est le panneau du chœur de la cathédrale Saint Jean d’Hertogenbosh (1610-1613)aux Pays-Bas, l’un des plus imposants objets en présentation.

TAPISSERIES : De nombreux objets présentés proviennent des collections de Tissus et Textiles du V&A, de renommée internationale. La magnifique Chasse au Sanglier et à l’Ours, qui faisait partie des Tapisseries de Chasse du duc de Devonshire est la seule grande tapisserie de chasse du 15ème siècle à avoir survécu. Egalement présentée dans les nouvelles galeries, la Tapisserie de Troie témoigne dans sa description de la Guerre de Troie de tout le luxe qui faisait la renommée des Flandres.

Selon Mark Jones, directeur du V&A : « Pour la première fois, ces nouvelles galeries présentent les trésors du Moyen-Age et de la Renaissance du V&A de façon continue, racontant l’histoire des arts décoratifs de 300 après notre ère à 1600. Nous espérons que ces nouvelles salles, présentant parmi les plus beaux objets historiques de nos collections, seront une source d’inspiration pour nos visiteurs ».

NOTA BENE

L’entrée aux galeries Moyen-Age et Renaissance est gratuite.

En accompagnement des dix nouvelles galeries, un espace d’orientation sera à la disposition des visiteurs où ordinateurs et accès à internet leur permettent de parfaire leurs connaissances.

Deux espaces de découverte (dans les parties Devotion and Display 1300-1500 et Splendour et Society 1500 – 1600) invitent les visiteurs à une série d’activités interactives depuis l’essai d’habits à l’impression sur cuivre.

Les galeries sont ponctuées par six courts métrages d’introduction ainsi que par des zones d’interprétation également interactives." (Service de presse).

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MAHARAJA

SPLENDEUR DES COURS ROYALES INDIENNES.

" L’exposition Maharaja: The Splendour of India’s Royal Courts présentée par le Victoria and Albert Museum de Londres à partir du 10 octobre 2009, met pour la première fois en lumière toutes les facettes de l’extraordinaire richesse de l’univers des maharadjas indiens. Elle rassemble un ensemble d’environ 250 objets exceptionnels, dont une grande partie est issue de collections royales indiennes : trois trônes, un palanquin en argent, des armes incrustées de pierres précieuses, des peintures de cour, des photographies, une Rolls Royce, des pierres de turbans et de fastueuses commandes passées aux maisons Cartier et Van Cleef & Arpels au 20ème siècle figurent par les plus beaux objets de l’exposition.

L’exposition débute au 18ème siècle – véritable Âge d’or des maharadjas - et s’achève en 1947 avec la fin du « Raj » britannique et l’avènement de l’indépendance de l’Inde. Elle retrace l’évolution des rôles des maharadjas dans une perspective à la fois sociale et historique et met en lumière leur fonction de mécènes des arts - en Inde mais aussi en Europe - à l’origine de la création d’œuvres fastueuses destinées à exalter leur prestige.

Nombreux sont les objets de l’exposition à n’avoir jamais été encore présentés au Royaume-Uni et en Europe. Les collections royales d’Udaipur et de Jodhpur ont prêté pour l’occasion parmi les plus beaux trésors - peintures ou objets, indiens ou européens – de leurs collections. Le V&A réunit par exemple une série de quatre portraits réalisés par le peintre français Bernard Boutet de Monvel témoignant de la grande élégance du maharadja et de la maharani d’Indore, alternant représentations en costumes traditionnel de Maratha et costumes à l’occidentale. Ils sont pour la première fois réunis dans une même exposition.

Autre objet tout à fait exceptionnel à n’avoir jamais été présenté au Royaume-Uni est le collier de Patiala, plus importante commande jamais passée au joaillier Cartier. Achevé en 1928 et restauré en 2002, ce collier de cérémonie était à l’origine riche de 2930 diamants pour près de mille carats.

L’exposition débute par une impressionnante reconstitution d’une procession royale indienne avec la reproduction grandeur nature d’un éléphant, harnaché, paré de pierreries et de tissus, portant un palanquin en argent.

Cette première partie de l’exposition vise à expliciter le concept de royauté en Inde et les divers aspects du pouvoir des maharadjas : chefs religieux, militaires et politiques ainsi que protecteurs et mécènes des arts. Parmi les symboles de ces pouvoirs conférés : un gaddi - trône royal- en provenance d’Udaipur, des bijoux de turbans au raffinement exceptionnel, des épées de cérémonie et un ankus - aiguillon pour éléphant - en or incrusté de diamants. Un palanquin destiné à l’épouse du maharadja de Jodhpur permet d’appréhender le raffinement de la vie des dames dans les cours royales. L’intérieur du palanquin est décoré de tableaux et de coussins d’origine.

La deuxième partie de l’exposition permet d’appréhender les changements liés au pouvoir des maharadjas et à celui du goût au cours des 18ème et des débuts du 19èmesiècles. Le démantèlement de l’Empire Mughal correspond alors à une période de bouleversements politiques où s’affrontèrent les rois indiens pour la conquête de nouveaux territoires. Sont notamment présentés le trône du maharadja Ranjit Singh, unificateur des différentes factions du Punjab en un puissant état Sikh, ainsi que l’armure et les armes de guerre du sultan Tipu de Mysore et du Maharata Yeshwant Rao Holkar d’Indore.

Cette période est aussi celle de l’expansion territoriale rapide de la Compagnie Anglaise des Indes Orientales. Elle donna naissance à un style hybride, anglo-indien qui se retrouve dans la facture d’objets tels qu’un service à dîner Spode ou la chaise du Nawab d’Awadh inspiré de la mode égyptienne de l’époque.

La troisième partie de l’exposition est consacrée aux cours impériales au temps du Raj britannique par le biais de peintures et de rares archives de films. Cette section présente de somptueux tapis incrustés de perles, rubis, émeraudes et diamants réalisés pour le Maharadja de Baroda et exposés lors d’un durbar de la cour impériale en 1903.

L’exposition s’achève sur les maharadjas de l’époque moderne durant le « Raj » britannique et l’influence grandissante de l’Europe sur leur mode de vie. Elle montre non seulement des portraits les représentant à la fois à la mode indienne et européenne mais également au travers de leurs portraits et ceux de leurs épouses par les plus grands photographes de l’époque : Man Ray, Cecil Beaton, Raja Ravi Varma.

Par leur magnificence et leurs commandes d’un luxe infini, les maharadjas participèrent activement alors au développement et au rayonnement des plus grandes maisons de luxe européennes : saris conçus et réalisés par les plus prestigieuses maisons de haute couture françaises, un costume de Madeleine Vionnet, un collier en diamants et émeraudes de Van Cleef & Arpels, une Rolls Royce, une malle de voyage Louis Vuitton.

Les maharadjas furent également de grands mécènes pour l’avant-garde artistique européenne. L’exposition met en lumière la qualité de leurs commandes en présentant des pièces de mobilier moderne pour la décoration du palais du maharadja d’Indore dans les années 1930 et les plans pour le palais de Umaid Bhawan, une résidence de style Art-Déco pour le Maharadja de Jodhpur. Selon Mark Jones, directeur du V&A, Maharadja : The Splendour of India’s Royal Courts « est une exposition est sans équivalent. Elle dévoile les trésors et les fastes des cours royales indiennes et de nombreux d’objets quitteront pour la première fois le sol indien pour venir à cette occasion au V&A.

Elle célèbre le rôle de grands mécènes de ceux qui dirigèrent l’Inde, tant en Inde qu’en Occident, et conte le récit fascinant de l’histoire des maharadjas du 18ème siècle jusqu’aux derniers jours du Raj »

NOTA BENE

L’exposition présente une sélection d’objets exceptionnels en prêt des collections royales d’Udaipur et de Jodhpur. Les artefacts présentées proviennent également des familles royales de Baroda, Bahâwalpur, Bîkaner, Gwalior, Indore et Kapurthala.

L’exposition a pour commissaire Anna Jackson, Conservatrice au département Asiatique du V&A, assistée d’Amin Jaffer, directeur international du département Art Asiatique chez Christie’s.

La scénographie de l’exposition a été confiée à Urban Salon.

L’exposition sera accompagnée d’un catalogue au titre idoine, édité par le V&A Publishing. Pour toute demande d’information presse au sujet du catalogue, merci de contacter Julie Chan au + 44 20 7942 2701 ou au + 44 7747 607 822 ou par email à l’adresse suivante : j.chan@vam.ac.uk (Information professionnelle, non publiable)

L’entrée à l’exposition sera soumise à tarification. Prix d’entrée £11. Réservations à l’avance au + 44 870 906 3883 ou sur le site www.vam.ac.uk " (Service de presse).

Exposition du 10 octobre 2009 au 17 janvier 2010

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 LUXEMBOURG : (Grand Duché du Luxembourg) :

MUSEE D'ART MODERNE GRAND-DUC JEAN, MUDAM LUXEMBOURG : 3 Park Dräi Eechelen L-1499 Luxembourg. Tél : +352 45 337 85 1 Tlj. sauf mardi : 11h/18h. Mercredi : 11h/20h.

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MADRID (Espagne) :

FUNDACION MAPFRE : Paseo de Recoletos 23, 28004 Madrid tel : +34 91 581 61 00. TLJ. : Lundi : 14h/20h – Mardi/Samedi : 10h/20h – Dimanche et jours fériés : 12h/20h

L'IMPRESSIONNISME DE MANET A CEZANNE.

"La Fundación Mapfre, une des plus grandes fondations privées espagnoles, présente une exposition exceptionnelle incluant quatre-vingt dix œuvres du Musée d’Orsay à Madrid. Cette exposition apporte un nouveau regard sur l’impressionnisme traité de façon tout à fait surprenante et contemporaine.

L’exposition, dont les commissaires sont Stéphane Guégan et Alice Thomine du musée d’Orsay, évoque une période charnière de l'histoire de la peinture du XIXe siècle. La Fondation présente de nombreuses toiles de peintres impressionnistes comme Manet, Monet, Renoir, Sisley, Pisarro, Cézanne, qui seront ensuite exposées au Fine Arts Museum de San Francisco and au Frist Center for Visual Arts de Nashville.

L'œuvre d'Edouard Manet est le fil conducteur de l'exposition, du Fifre, refusé au Salon de 1866, à L'Evasion de Rochefort, symbole de la révolte républicaine, daté de 1881. Manet, homme aux multiples cercles, taraudé par le « désir du Salon », proche de Monet et Degas mais rétif à exposer avec eux, forme un parfait trait d'union entre le tournant libéral du Second Empire et la renaissance républicaine des années 1879-1883 L'artiste aura épousé toutes les potentialités de son temps.

Des œuvres essentielles de l'impressionnisme sont présentées : La Gare Saint-Lazare de Monet, La Balançoire de Renoir, La Neige à Louveciennes de Sisley, La Classe de danse de Degas, La Maison du Pendu de Cézanne ou Le Berceau de Berthe Morisot. Mais le pari de l'exposition est aussi de décloisonner le mouvement en le confrontant à la production des années 1870 dans son ensemble et à ses différentes composantes : l'influence de la peinture espagnole sur les peintres parisiens, l'héritage de Courbet et Millet, et du naturalisme de Salon (Breton, Bastien-Lepage), la question du féminin à travers la figure de Berthe Morisot, et l'évolution de l'art dit « académique » échappant en partie aux canons traditionnels, notamment chez Gustave Moreau ou Pierre Puvis de Chavannes.

Depuis plus de vingt ans, le musée d'Orsay interroge dans son ensemble la diversité artistique de la seconde moitié du XIXe siècle, rapprochant Manet de Couture, ou Moreau de Degas. Au cœur de cette période, les années 1870 constituent un véritable moment de renaissance. Meurtrie par la guerre franco-prussienne et la répression de la Commune, la nation entière aspire à un renouvellement. Le décès précoce de Manet, en 1883, coïncide avec un tournant majeur de l’histoire de l’art moderne, dans une époque d'une vitalité artistique sans précédent, qui voit se succéder la première exposition des impressionnistes en 1874, l'installation des peintures décoratives de Puvis de Chavannes au Panthéon en 1877, l'entrée de La Naissance de Vénus de Bouguereau au musée du Luxembourg en 1879, puis l'abandon du Salon par l'Etat en 1881. L'exposition montre comment la recherche historique récente a tenté de ressaisir la période pour elle-même , dans sa totalité hétérogène.

La Fundación Mapfre

La Fundación Mapfre est une des plus grandes fondations culturelles privées espagnoles. Créée en 1975, sa mission est d’enseigner et de promouvoir la culture, les arts et les lettres. La Fondation attribue de nombreux prix et organise des conférences et des expositions à travers l’Espagne et l’Amérique du Sud.

En Octobre 2008, la Fundación Mapfre a ouvert son centre culturel permanent d’exposition dans le nouveau quartier historique de Madrid, El Paseo del Arte. Cette situation privilégiée au cœur de Madrid, place la Fondation sur l’itinéraire artistique de la capitale à proximité du musée du Prado, du musée de Thyssen-Bornemisza, du Centre d’art Reina Sofia et du musée de la Fondation Caixa. C’est dans ce nouvel espace que l’exposition De Manet à l'impressionnisme : une renaissance moderne sera présentée. L'entrée est libre.

Sections de l’exposition : Triomphe de Manet - Hispanisme parisien - L’Ecole des Batignolles - L’année terrible (1870-1871) - Réalismes : l’héritage de Millet et Courbet - Le Salon : anciens et modernes - Monet / Renoir / Sisley - Pissarro / Cézanne - Peintres femmes / Femmes peintes - Degas : saisir la vie moderne - Manet entre impressionnisme et retour au Salon

Exposition du 14 janvier au 22 avril 2010. Entrée libre

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MAGNY LES HAMEAUX :

MUSEE NATIONAL DE PORT-ROYAL DES CHAMPS : Route des Granges, 78114 Magny-les-Hameaux. Tél : 01.39.30.72.72.TLJ. sauf mardi, 10h30/ 12h30 et 14h/18h00 (en semaine), 10h30/18h30 (le week-end), fermé le 1er mai .

Tarif : 6,50 €, tarif réduit : 5 €, incluant les collections permanentes, gratuit le premier dimanche du mois et pour les moins de 18 ans (Gratuit pour les moins de 26 ans à compter du 4 avril 2009)

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MARSEILLE :

MUSEE CANTINI : 19 rue Grignan 13006 Marseille. Tél : Tél : 04 91 54 77 75 Mardi/Dimanche : 10h/17h. Ouvert le lundi pour les scolaires et les groupes de 10h à 17h.

DAVID, FÜSSLI, KLIMT, MOREAU, LAUTREC, DEGAS, VUILLARD…

DE LA SCENE AU TABLEAU.

"Notre mise en scène est tout entière esclave de la peinture qui a la prétention de nous donner l’illusion de la réalité Adolphe Appia (1862 – 1928)

David, Delacroix, Füssli, Hayez, Degas, Gustave Moreau, Toulouse-Lautrec, Vuillard ...

Des peintres certes différents, mais qui partagent le goût des arts de la scène. Quel rôle le théâtre et l’opéra ont-ils joué dans la production artistique de ces grands maîtres et dans l’évolution du cadrage de leurs peintures?

Dans quelle mesure leur art a-t-il influencé les devenirs de la production artistique?

Près de 200 oeuvres sont réunies au musée Cantini, peintures, dessins et maquettes de décors issus d’institutions et de collections prestigieuses du monde entier : Allemagne, Australie, Autriche, Belgique, Canada, Etats-Unis, Grande-Bretagne, Hongrie, Italie, Suisse… mais aussi de France avec des chefs-d’oeuvre de Daumier, Degas, Toulouse-Lautrec ou Cabanel exceptionnellement prêtés par le Musée d’Orsay, et un très bel ensemble de tableaux de Gustave Moreau, artiste passionné par l’espace scénique, proposé par le musée du même nom.

L’exposition analyse les relations entre l’art et le théâtre, de la fin du XVIIIe au début du XXe siècle, et montre comment l’intérêt pour la scène a accompagné la marche de la peinture vers la modernité. Elle s’articule à travers un itinéraire chronologique :

Epoque néoclassique, avec les chefs-d’oeuvre de David et de Girodet. Après les Lumières puis la Révolution, le théâtre et la peinture ne doivent plus simplement récréer une époque mais édifier le public.

Epoque romantique, représentée par les drames historiques « mis en scène » par Delaroche, Delacroix ou Chassériau, avec la vogue des peintures d’inspiration shakespearienne. Au début du XVIIIe siècle, il n’existe encore aucun tableau dépeignant des scènes des oeuvres de Shakespeare ; un siècle plus tard, des galeries entières lui sont consacrées, présentant notamment des tableaux de Füssli, qui toute sa vie reste fasciné par le dramaturge.

Si au temps de David, les artistes évoquaient des événements passés, les romantiques, eux, jouent sur le plaisir de l’imagination chez le spectateur.

Révolution « réaliste » de Daumier et de Degas, par laquelle est aboli le point de vue central dans la représentation. Degas n’hésite pas à faire entrer l’orchestre et les spectateurs dans ses cadrages, en réduisant le spectacle à un simple prétexte décoratif. Avec lui, le cadre du tableau ignore définitivement le cadre de la scène et l’oeil peut circuler librement dans un espace sans hiérarchie.

Tous ces artistes ont en commun un goût prononcé pour les arts de la scène. Avant le Néoclassicisme, peu de peintres acceptent de faire le travail d’un décorateur de théâtre, activité considérée comme peu digne d’un artiste reconnu. Mais David, Delaroche, Delacroix ou Gustave Moreau dessinent des costumes de théâtre et travaillent avec des dramaturges (l’acteur Talma vient se ressourcer dans l’Atelier de David ; Vuillard règle les éclairages et les effets de mise en scène des drames de Maurice Maeterlinck et d’Henrik Ibsen au Théâtre de l’OEuvre de Lugné-Poe) ; leur peinture expose les tensions propres à l’univers de la scénographie, aussi bien en matière de dramaturgie de l’image, que de perspective et d’implantation des décors.

L’importance de l’opéra est aussi abordée à travers le rapport entre peintres et musiciens : Méhul composant en 1806 son opéra Les Bardes en hommage à l’Ossian de Girodet, Hayez peignant les décors et les costumes du Macbeth de Verdi, jusqu’au séisme culturel que provoqua le drame lyrique wagnérien à l’aube du Symbolisme. Alors qu’au début du XIXe siècle les dispositifs scéniques deviennent très sophistiqués, accumulant les effets spectaculaires libérés des règles classiques, à la fin du siècle, la génération des artistes symbolistes, plus particulièrement les Nabis, participent au théâtre expérimental de leur temps, étudient les possibilités infinies d’une dérive abstraite de l’image, par la dématérialisation de la vision (Vuillard, Bonnard…). Elle va se poursuivre jusqu’aux recherches extrêmes d’Appia et Craig, les deux grands réformateurs du théâtre : avec eux, la grande saison des peintres associés à la scène se termine.

C’est aussi une autre histoire de la marche vers la dématérialisation de l’image, caractéristique propre de la modernité, qui est présentée à Marseille, à travers un ensemble exceptionnel d’oeuvres des plus grands maîtres de la fin du XVIIIe jusqu’au début du XXe siècle." (Service de presse).

Exposition du 6 octobre 2009 au 3 janvier 2010.

Pendant toute la durée de l’exposition, une partie des collections du musée Cantini est présentée au Centre de la Vieille Charité.

Cette exposition sera présentée à Rovereto du 6 février au 23 mai 2010, puis à Toronto, du 19 juin au 30 août 2010.

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MARSEILLE :

CENTRE DE LA VIEILLE CHARITE : 2 rue de la Charité, 13002 Marseille. Tél : 04.91.14.58.80.Mardi/Dimanche : 11h/18h (10h/17h du 1/10 au 31/05).

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METZ :

FRAC : FONDS REGIONAL D'ART CONTEMPORAIN : 49 NORD 8 EST : 1 bis rue des Trinitaires, 57000 Metz. Tél.presse : 03.87.74.20.02. Mercredi/Dimanche : 12h/19h.

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MONACO (Principauté de) :

NOUVEAU MUSEE NATIONAL DE MONACO : Jardin de la Villa Sauber 17, avenue Princesse Grace - MC 98000 Monaco Tél : + 377 98 98 19 62

 

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MONTPELLIER :

MUSEE FABRE : 39 bd Bonne Nouvelle 34200 Montpellier. Tel : 04 67 14 83 00. Tlj. sauf lundi : Mardi, Jeudi, Vendredi, Dimanche : 10h/18h. Mercredi : 13 h/21h. Samedi : 11h /18h.

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NICE :

MUSEE DES ARTS ASIATIQUES : 405, Promenade des Anglais, Nice. Télé. : 04 92 29 37 00. Tlj. sauf mardi

Du 2 mai au 15 octobre : de 10h à 18h. / Du 16 octobre au 30 avril : de 10h à 17h. / Musée fermé le 1er janvier, le 1er mai et le 25 décembre.

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NICE :

MUSEE INTERNATIONAL D’ART NAIF ANATOLE JAKOVSKY : Château Sainte-Hélène - avenue de Fabron - 06200 Nice Tél : (04 93 71 78 33 . Tlj. sauf mardi et certains jours fériés 10h à 18h

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NICE :

MUSEE NATIONAL MARC CHAGALL : Avenue Docteur Ménard, 06000 Nice. Tél : 04.93.53.87.20. Tlj. sauf mardi : 10h/18h.

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NIMES :

CARRE D'ART. MUSEE D'ART CONTEMPORAIN : Place de la Maison carrée, 30000 Nîmes. Tél. Presse : 04.66.76.35.77. Tlj. sauf lundi : 10h/18h.

 

**** PROJECTIONS.

 

 

"Projections réunit les oeuvres d'une dizaine d'artistes dont les pratiques trouvent leur point de croisement dans un intérêt pour les manipulations temporelles, parfois en référence à la science-fiction, parfois en prise directe avec un réexamen des acquis modernistes, notamment en architecture. Nées après des décennies de production de vidéos et de sophistication des images, elles dépassent la notion de spectacle pour s'interroger sur les schémas perceptifs et la possibilité d'induire une fiction.

"Ce que tous les films ont en commun, c'est le pouvoir d'entraîner la perception ailleurs. Tandis que j'écris, j'essaie de me rappeler un film que j'ai aimé, ou même que je n'ai pas aimé. Ma mémoire devient une forêt vierge peuplée de multiples ailleurs." A Cinematic Atopia, Robert Smithson, 1971. La description que Robert Smithson donne de ce nouvel espace mental peuplé d'images est proche de l'imaginaire nourri de mélanges des temps, de virtuel et de réel qui fonde les oeuvres de toute une jeune génération. A ce titre, la projection du film de Chris Marker, La Jetée (Spiral Jetty) à l'entrée de l'exposition dans Argos Cinema, structure en carton réalisée par Tobias Putrih, est programmatique.

L'atopie décrite par Smithson, comme l'utopie, est un espace sans localisation physique. Les oeuvres exposées ont souvent pour point de départ les scories d'une époqu e : architectures abandonnées, hypothèses laissées de côté, scénarios qui tournent court. Certaines des oeuvres sélectionnées expriment une vraie compétence dans le domaine de la 3D et des espaces simulés (Chris Cornish). Elles embrassent aussi les questions de décalage, de potentialités, induites par le stockage et la mémoire des données numériques (Jean-Pascal Flavien). Elles peuvent aussi pointer un fort intérêt pour des techniques "dépassées" telles que la gravure (Cyprien Gaillard) et le dessin d'illustration ou de vulgarisation à la Gustave Doré (Daniel Arsham) ou à la Camille Flammarion (Laurent Grasso). La plupart ont un substrat documentaire, qu'il s'agisse de la forme d'une salle de cinéma (Tobias Putrih), de données climatiques relevées par un service météo (Inigo Manglano-Ovalle) ou d'un événement artistique tel que l'Hommage à New York, machine programmée par Jean Tinguely pour s'autodétruire, thème récurrent de la science-fiction et sujet de la série H2NY du Britannique Michael Landy." (Service de presse)

Exposition du 13 octobre 2009 au 3 janvier 2010

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ORLEANS :

MUSEE DES BEAUX-ARTS D'ORLEANS : 1 rue Fernand Rabier, 45000 Orléans (Entrée Place sainte-Croix). Tlj. sauf lundi : 9h30/12h15 et 13h30/17h45. Dimanche : 14h/18h30. Fermé 1er et 8 mai.

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POISSY :

MUSEE DU JOUET : 1 Enclos de l'Abbaye, 78300 Poissy. Tél : 01.39.22.55.46. Tlj. sauf lundi et fériés. : 9h30/12h et 14h/17h30.

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RIOM :

MUSEE MANDET : 14 rue de l'Hotel de Ville, 63200 Riom. Tél : 04.73.38.18.53. Du 1er juin au 30 septembre : 10h/12h et 14h30/18h30. Fermé mardi et fériés.

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ROME (Italie) :

COMPLESSO DEL VITTORIANO : Salle Zanardelli - Piazza Ara Coeli – Rome. Lundi /Vendredi : 9h30/18h30. Samedi et Dimanche : 09h30/19h30

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RUEIL-MALMAISON :

MUSEE NATIONAL DES CHATEAUX DE MALMAISON ET BOIS-PREAU : Avenue du Château de Malmaison, 92500 Rueil-Malmaison. Tél : 01.41.29.05.55. Tlj. sauf mardi, 25 décembre et 1er janvier. Semaine : 10h/12h30 et 13h30/17h15. W-E : 10h/12h30 et 13h30/17h45.

LA CAVE DE JOSEPHINE.

LE VIN SOUS L'EMPIRE A MALMAISON.

"L’idée de cette exposition vient de la lecture de l’inventaire, dressé après le décès de l’Impératrice Joséphine et dans lequel est détaillé le contenu de la cave de Malmaison, riche de plus de 13.000 bouteilles. La liste des vins offerts aux hôtes de la demeure frappe par la quantité des crus mentionnés et la diversité géographique des provenances. Les meilleurs crus bordelais et bourguignons voisinent avec les vins méditerranéens, au goût sucré et liquoreux, si appréciés au XVIIIe siècle, avec les productions des plus célèbres maisons de champagne, avec les vins du Languedoc-Roussillon, des Côtes du Rhône et du Rhin. Rhum et liqueurs des îles rappellent les origines de l'Impératrice.

L’exposition s'attache en premier lieu à montrer l’évolution, à l'époque de l'Empire, de la production vinicole et sa commercialisation. Celle-ci bénéficie des progrès de l'industrie du verre dont l'incidence est particulièrement sensible sur l’évolution de la forme des bouteilles. La richesse et la diversité des commandes de l'Impératrice sont révélées par des documents iconographiques et des livres de comptes des maisons auprès desquelles Joséphine se fournissait.

Seaux à rafraîchir, rafraîchissoirs à verres, bols à punch, en cristal et en orfèvrerie illustrent, par leur élégance, le prestige raffiné des arts de la table et voisinent avec les exemples les plus réussis de productions de verres, tels ceux au chiffre des souverains, depuis Joséphine jusqu'à Louis-Philippe. Ces derniers témoignent des progrès techniques de la cristallerie française qui favorisent la recherche de nouvelles formes et révèlent l’évolution des usages de la table au lendemain de la période révolutionnaire. Des objets postérieurs au Consulat et à l’Empire, complètent ce riche panorama et montrent les transformations des productions de cristallerie, de mise en bouteille et d'étiquetage au cours de la première moitié du XIXe siècle jusqu'à l’aube du Second Empire.

Ce dernier constitue, avec le classement des grands vins de Bordeaux en 1855 et les mutations des transports, une période de profonds changements. Enfin une section est consacrée à la représentation du vin dans la légende napoléonienne.

Ont été réunis plus de deux cent objets d’art et documents iconographiques, provenant des collections du musée de Malmaison, mais aussi des collections des musées du château de Fontainebleau, du château de Compiègne, du château d’Eu (musée Louis-Philippe), du musée Carnavalet, du musée des Arts décoratifs, du musée national de Céramique de Sèvres, des Archives nationales, de la Fondation Napoléon, du musée Napoléon Thurgovie, château et parc d’Arenenberg,(Suisse, canton de Thurgovie) et du Museo Napoleonico de Rome. D’autres, issus des fonds privés des maisons de production ou de commerce comme la maison Moët et Chandon, ou de collections particulières, participent à cette manifestation. Aussi est-ce, dans une approche tout autant artistique qu’historique qu’est évoquée la cave de Joséphine, précieux témoignage d’un art de vivre raffiné qui fit pour longtemps le charme et la réputation de Malmaison."(Service de presse).

 

 Exposition du 18 novembre 2009 au 8 mars 2010 ; puis au Museo Napoleonico de Rome, du mois d’octobre 2010 au 28 février 2011.

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 SAINT-BRIEUC : LANGUEUX-LES-GREVES

MUSEE DE LA BRIQUETERIE : Parc de Boutdeville, 22360 Langueux-les-Grèves. Tél : 02.96.63.36.66.

Octobre à mai : Mercredi, vendredi et dimanche : de 14h à 18h / Juin et septembre Mercredi, vendredi, samedi et dimanche de 14h à 18h / Juillet et août Du lundi au vendredi de 10h30 à 18h30 Le samedi et dimanche de 13h30 à 18h30 / Petites vacances scolaires : Tous les jours, sauf le lundi, de 14h à 18h

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SAINT-SEVER DU MOUSTIER :

LE MUSEE DES ARTS BUISSONNIERS.

LES NOUVEAUX TROUBADOURS : 12370, Saint-Sever du Moustier. Tél : 05.65.99.97.97. TLJ. de l'été : 15h/19h. Hiver : Mercredi/Samedi : 14h/18h.

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SAINT-TROPEZ :

L’ANNONCIADE, Place Grammont - 83990 Saint-Tropez. Tel : 04 94 17 84 10. TLJ. : 10h/12h30 et de 14h/19h

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SAULIEU :

MUSEE FRANCOIS POMPON : Place du Docteur Roclore, 21210 Saulieu. Tél : 03.80.64.19.51.

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SCHAERBEEK (Belgique):

MUSEE D'ART SPONTANE : 27 rue de la Constitution. 1030 Schaerbeek. Tél : 32-2.426.84.04. Du mardi au samedi, 13h/17h.

"Nous veillons à ce que pour chaque manifestation, les artistes présentés se situent dans le même créneau : par moments, ils seront plus naïfs, à d'autres plus proches de l'Art brut... J'aime bien, quelle que soit la nuance, que subsiste l'esprit de la collection permanente. D'autant qu'il est de plus en plus difficile de faire entrer les artistes dans une catégorie bien définie. Beaucoup rejettent le côté académique, mais en même temps, subsiste le côté narratif, tout ce qui leur est très personnel et qu'ils doivent mettre sur la toile ou le papier.

Au départ, le musée s'appelait "Maison des Arts spontané et naïf". Mais à l'ouverture du musée, nous avons voulu trouver un nom plus court, d'autant que, dans "spontané et naïf", les gens n'entendent que "naïf" ! Et, dans leur esprit, ne voient toujours qu'un même type de "naïf", avec la connotation péjorative qu'ils y attachent trop souvent. Nous avons donc décidé de ne garder que le mot "spontané" qui nous semble plus large."

Catherine Schmit, Conservateur

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****MICHEL DELANNOY ET FRANCOIS GOBERT : Peintures.

 

"Michel Delannoy est né à Quiévrain en 1947, d’origine française, il a commencé effectivement la peinture à 50 ans lors de son intégration au sein de l’atelier de peinture du « Le Roseau vert » à Marchipont. La découverte d’une passion grandissante, rapidement devenue dévorante.

Ses œuvres le reflètent, collectionneur minutieux, ordonné, droit, qui a un besoin de se raccrocher à une structure et un cadre bien défini pour s’épanouir. Peu féru de communication verbale, enclin à l’isolement c’est dans son art qu’il se cache désormais.

Son œuvre est issue de nombreuses recherches. Il préfère prendre son temps et apprécie les détails. Chacun de ses tableaux laisse transpirer une partie de lui-même, de son histoire, de ses émotions, de ses envies, de ses passions. Sa peinture est réfléchie, calculée, minutieuse, sans prise de risque, c’est avec plaisir que l’on se laisse happer dans la naïveté de son monde idéal.

 

 

François Gobert est un artiste belge né en 1948 à Anderlues d’une mère institutrice et d’un père officier d’armée.

Dès son accueil au sein du Roseau vert en 1985, François s’est immédiatement adonné à la peinture, aujourd’hui passion quasi unique. Grand anxieux, la communication lui est primordiale, raconteur éternel, il glisse du verbal à l’écrit mais c’est grâce à ses œuvres qu’il transmet le plus.

Droitier « gauche », adepte d’une peinture primitive, son geste vif, lourd, spontané dès lors qu’il entre dans ses œuvres avec grande excitation, une libération brutale de ses sentiments refoulés. Il utilise une palette de couleurs qui confère énormément d’originalité à son œuvre.

C’est un boulimique de peinture, un consommateur avide avec une satiété jamais assouvie. Quelque soit la technique ou le support employé, un trait commun surplombe toutes ses réalisations : les hommes à travers le masque." (Service de presse).

Vernissage jeudi 3 décembre de 18h30 à 20h30

Exposition du 03 décembre 2009 au 02/ janvier 2010.

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SCEAUX :

MUSEE DE l’ILE-DE-FRANCE, Château de Sceaux, 92 330 Sceaux. Tél. : 01 41 87 29 57

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SELESTAT :

FRAC ALSACE : 1, route de Marckolsheim à Sélestat. Mercredi/Dimanche : 14h/18h. Entrée libre

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SETE :

CENTRE REGIONAL D'ART CONTEMPORAIN LANGUEDOC-ROUSSILLON : 26 quai Aspirant Herber, 34200 Sète. Tel : 04 67 74 94 37. TLJ. sauf mardi : 12h30/19h.Week-end :15h/20h.

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SEVRES :

MUSEE NATIONAL DE CERAMIQUE : Place de la Manufacture, 92310 Sèvres. Tél : 01.41.14.04.20.Tlj. sauf mardi et fériés : 10h/17h.

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LA SEYNE-SUR-MER :

VILLA TAMARIS : Centre d'art de La Seyne-sur-Mer : Avenue de la Grande Maison .83500 La Seyne-sur-Mer. tél : 04 94 06 84 00. TLJ. : 14h00/18h30 sauf lundi et jours fériés. Entrée gratuite

 

 

**** JEAN-OLIVIER HUCLEUX : "40 ans de création".

 

L'exposition réalisée conjointement par le musée des beaux-arts de Dole et le centre d'art la Villa Tamaris de La Seyne-sur-mer permet de découvrir l'ensemble de son oeuvre et d'en pénétrer toute la profondeur et l'irréductible originalité.

 

Exposition du 30 janvier au 14 mars 2010

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STRASBOURG :

LA LAITERIE Centre Européen de la Jeune Création : 11 rue du Hohwald, 67069 Strasbourg. Tél: ++33 3882 488 00,

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TARBES :

Le PARVIS : centre d'art contemporain Centre E. Leclerc Méridien route de Pau, 65420 IBOS

Tél : 05 59 80 80 65

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TOULOUSE :

LES ABATTOIRS : 76 allées Charles-de-Fitte 31300 Toulouse. Tél : 05 62 48 58 00 (accueil musée) ou 05 34 51 10 60 (serveur vocal) Mercredi/Vendredi : 10h /18h, Samedi et Dimanche : 11h /19h (Fermé les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre)

**** MIQUEL BARCELO : Barceló avant Barceló (1973-1982) : Peintures.

"Barceló avant Barceló (1973-1982)

"Barceló avant Barceló (1973-1982) révèle plus de cent oeuvres inédites qui construisent, façonnent et dessinent les traits fondamentaux d’une trajectoire artistique exceptionnelle. « L’exposition insiste sur cette phase expérimentale et fertile de la recherche du jeune artiste qui ose affronter le contexte international pour inventer et positionner les axes essentiels de son oeuvre à venir : engouement pour la matière et les effets de sa transformation, questionnement de la peinture et du pictural, de la représentation et d’une iconographie liée à son environnement immédiat… Peintures, dessins, estampes, poésie visuelle, installations ou illustrations de livres témoignent de l’immense intérêt de Miquel Barceló pour la diversité des langages plastiques ».

Divisée en six sections thématiques l’exposition fait une large place à l’art conceptuel, à la poésie visuelle, à la figuration expressionniste ou encore à l’abstraction de la matière : autant de preuves de la vitalité, de la curiosité et de l’enthousiasme de Miquel Barceló qui donne ici la part substantielle de ce qu’il développera plus tard dans une oeuvre majeur. » déclare Alain Mousseigne, directeur des Abattoirs et co-commissaire de l'exposition (avec Maria Hevia et Jaume Reus). Après une première étape cet été à Majorque (où Barceló naquit en 1957) et avant d'être accueillie par Barcelone à l'été 2010, c'est la ville de Toulouse qui s'enorgueillit de présenter pendant plus de trois mois cette exposition; sous un format enrichi cette fois, tant il est vrai que les relations de la ville avec l'artiste remontent à plus de vingt ans !

L'exposition Barceló avant Barceló (1973-1982) a été imaginée avec l'objectif de présenter au public une sélection d'oeuvres pour la plupart méconnues, produites antérieurement à la participation de l'artiste à la Documenta de Kassel en 1982: le point de départ de sa fulgurante reconnaissance internationale.

Pour ses commissaires, il a en effet paru essentiel de replacer le travail de Miquel Barceló dans son contexte historique et artistique - les îles, la fin du franquisme et la transition démocratique espagnole, ainsi que les tendances internationales relatives à la récupération de la peinture -; un contexte dans lequel indéniablement l'artiste espagnol a pu émerger très tôt à un plan international.

La période couverte par l'exposition a un intérêt particulier car elle dévoile certaines caractéristiques importantes de son travail postérieur; en particulier sa passion de la matière et de sa transformation, le questionnement de la peinture et du pictural, l'iconographie résultant de l'environnement immédiat de l'artiste (la mer, les animaux, l’autoportrait et l'atelier de l'artiste)

Six axes thématiques : Bestiaire, Vanités, Poésie expérimentale, Livres, Portraits et autoportraits et Eléments du paysage, définissent les traits fondamentaux de la trajectoire de l’artiste entre 1973 et 1982. Ils se convertiront en quelques-uns des principaux axes vertébraux de toutes ses orientations futures. Au travers de cette oeuvre initiale, le public découvrira non seulement une part substantielle du potentiel qu’il développera plus tard, mais aussi combien cette période fut spécialement fertile et expérimentale, osée et désinhibée pour qu'il puisse y ccréer quelques-unes de ses productions essentielles.

Six thèmes fondamentaux

1. Bestiaire : La fascination de Miquel Barceló pour le monde animal est forte et traverse l'ensemble de sa carrière artistique. Le contexte animalier proposé par l'artiste dans une première série datant de 1974, devait évoluer en un véritable tératologie, en une parade de monstres, comme dans les dessins de 1981 ou les estampes de 1982. Le corps animal lui permet de capturer la lyrique gestuelle du trait, le baroque et l'accumulation de la transformation, en différentes visions.

Dans une série de dessins datant de 1980, il semble que Miquel Barcelo ait été imprégné par un intérêt similaire à celui d'un botaniste ou d'un naturaliste qui classifie des espèces marines : les poulpes, calmars, crevettes, etc. Dans d'autres cas, ce sont les chiens qui l'accompagnent comme des éléments liés au paysage ou à la rue la plus proche : Chien d’Amsterdam , Persécution nocturne à la périphérie de la ville de 1981, ou Carte de viande et Gos amb el seu reflexe en 1982. A partir de cette année là, il est également important de mentionner la série de portraits de femmes ou de Vénus brutes : Grosse Vénus II ou Dona al jardi (Venus bruta).

2. Vanités : L'un des thèmes majeurs de Miquel Barceló est le passage du temps, qui prend de multiples variantes linguistiques et se réfère à une large iconographie. Dans les oeuvres initiales de l'artiste, cela se matérialise par le processus de transformation de la matière vivante. Son intérêt pour la mutation du vivant, vers la dégradation et la décomposition, est à l’origine de la production de nombreuses boîtes de verre. L’installation de 1976, Cadaverina 15, composée de 225 petites boîtes contenant des éléments organiques tels, oeufs, poisson, soupe ou foie, en est l’illustration. Elle aura recours à d’autres éléments organiques comme des bonbons, des griffes de poulet dans d'autres séries en 1977 (Capses negres ou Capses grans). C'est en définitive le jeu des états et une mise à jour du thème classique des natures mortes, dont la matière continue à vivre au-delà de la fin.

3. Poésie expérimentale : De nombreux artistes sont attirés à cette époque par les possibilités offertes par la poésie expérimentale ou visuelle. Dans le cas de Miquel Barceló, il existe des oeuvres d'une grande individualité comme Sol de Mallorca, un objet qui imite une boîte de détergent, réalisée conjointement avec Bartomeu Cabot en 1976. Il reprend les aspects de l'illustration et de la langue, parfois avec l'ajout de petits objets. Toujours en rapport avec l'enquête poétique il faut évoquer une oeuvre en rapport avec la publication d’un numéro de Neon de Suro : Jeroglífics muts (1976), où l'artiste continue d'utiliser la division en compartiments des feuilles pour dessiner des intersections entre l'image et le texte. Nous pouvons aussi inclure dans cette série Pistoles. Documents d’actions secrètes(1977).

Nous retrouvons d’autre part l'usage de boîtes compartimentées ou de structures en bois qui lui permettent de fixer, presque à la façon d’un taxidermiste, de petits objets, des jouets ou des éléments non organiques : Capses negres et Capses grans en 1977.

4. Livre : La fascination de Miquel Barceló pour la lecture et le monde des livres est devenue, à certains moments de sa carrière, le thème central de son oeuvre comme durant l'année 1984. L'exposition présente ici les origines de cet intérêt, qui débute dès 1980, quand il a réalisé une série d'objets qui sont littéralement des livres peints, d’après des répertoires téléphoniques, des manuels scolaires, des cahiers, etc. L'artiste les manipule, les découpe, les recouvre de peinture et les transforme en objets sculpturaux, sans qu’ils perdent la forme de livre ouvert. La même année, c’est un ensemble de dessins qui explorent les similitudes entre le livre et la femme, l'érotisme et la polysémie des formes féminines.

5. Portraits et autoportraits : Dès lors, il y aura une variété d'oeuvres et de langages liés aux aspects de l'image et de la figure de l'artiste. En 1976, Miquel Barceló réalise une série de 9 boîtes noires contenant des poils de différentes parties de son propre corps : cheveux, sexe, jambes, etc. La même année, il réalise Atrevase a posar con los artistas, avec Basilio Baltasar et Antoni Socias, oeuvre dans laquelle il utilise sa propre image sérigraphiée. Dans ce cinquième chapitre, il est également intéressant de montrer des oeuvres qui présentent des instruments, objets ou domaines qui nous parlent du monde plus intime de l’artiste : tel est le cas des modèles de pinceaux (1979) ou de l’ensemble de dessins de la série Nicotina (1980).

Toutefois, le moment le plus important de ce thème se situe en 1982, lorsqu’il exécute un bon nombre de peintures de grand format. Nous voyons ainsi l'artiste comme modèle, en tant que peintre, en tant que lecteur, avec son répertoire iconographique le plus intime : les chiens, l’atelier, les livres, la chambre, la ville, etc. Ce sont des oeuvres telles que El pintagossos, Pintagossos gris, Pintagossos Vermell i groc, où le peintre projette son ombre sous la forme d'un chien; de multiples exemples d’autoportraits, ou un ensemble de tableaux liés à ses propres réflexes ou actions quotidiennes : El pintor amb el seu propi reflexe ou El pintor damunt el quadre.

6. Éléments du paysage : Cette partie met en valeur l'importance du paysage, et de la nature en général, dans l’oeuvre de Miquel Barceló. Le paysage compris et utilisé parfois comme un domaine d'intervention dans le cas des différents projets des Pigmentacions en 1976. Ainsi nous retrouvons ces boîtes qui hébergent de petits objets : plumes, pierres, etc., recueillies pendant des voyages, qui se combinent avec des lignes tracées par des pigments naturels comme le bleu "blauet." Cette section comprend également une sélection de nombreux dessins datant de 1979 : une série d'exercices sur la forme géométrique et le badigeonnage.

A cette époque, le paysage peut être traité par le biais de triptiques, de diptiques ou de toiles libres dans lesquels Barceló utilise des éléments naturels tels que des pigments, et, en particulier, une matière liquéfiée qui provoque des grumeaux et des surfaces craquelées : antécédent direct de l’usage de l’argile et de la céramique. Une dernière série de toiles datant de 1980 présente des exercices et des lignes de matières sinueuses décrivant des diagonales qui occupent la totalité de la surface du tableau.

A Toulouse, l’exposition se complète et s’enrichit de quelques oeuvres postérieures à la décennie qui constitue le coeur de notre projet. Elles témoignent de l’aboutissement des recherches et des propositions plastiques qui s’amorcent alors dans ce que l’on pourrait qualifier de véritable phase expérimentale. à Barcelone, 14 décembre 1982 -15 janvier 1983 : il y a vingt-sept ans, Miquel Barceló se voyait offrir sa première exposition personnelle à l’étranger, à Toulouse, dans une galerie de peinture alors dynamique dans l’axe sud des Abattoirs, rive droite de Garonne. Succès époustouflant, enthousiasme du public et de quelques professionnels avisés qui accompagneront la marche triomphante de l’artiste à l’international.

Deux ans plus tard (14 avril - 27 mai 1984), à quelques encablures sur les mêmes bords de Garonne, la préfiguration d’un musée d’Art moderne présentait au Palais des Arts l’exposition collective Art Espagnol Actuel, où l’oeuvre de Barceló comblait encore amateurs et jeunes collectionneurs. S’en suivront des acquisitions de toiles importantes en 1984 et 1992. Elles accompagnent souvent les expositions internationales de l’artiste qui reviendra plusieurs fois à Toulouse, discrètement dans l’atelier du verrier Jean-Dominique Fleury pour travailler aux vitraux de la chapelle Saint-Pierre dans la Cathédrale de Palma de Majorque, pour donner encore trois représentations courues de son Paso Doble au Théâtre Garonne (octobre 2008), tout voisin des Abattoirs qui l’invitent par deux fois cette année 2009 : dans le cadre magique de l’exposition DreamTime et, surtout, pour la célébration d’un véritable événement personnel.

Après tant de rencontres et de conversations, c’est bien sûr une joie que de l’accueillir en notre Musée d’Art moderne, tel le prodigue qui, trop longtemps, a différé l’invitation. Il y répond non sans malice. Barceló avant Barceló (1973-1982) : Miquel n’a pas encore bravé gloires et déboires d’une vie qui fut tout sauf tranquille à Toulouse, sa première étape internationale en solo, réussie on l’a dit. L’adversité s’en est mêlée, si bien contée par son ami Hervé Guibert dans L’Homme au chapeau rouge (1992). Avatars mercantiles, péripéties frauduleuses, une ville qui explose un matin de septembre 2001… Autant d’incidents qui inquiètent et dissuadent desservent et éludent l’insistance d’une reconnaissance gratuite au regard de la notoriété. Mais l’obstination n’a d’égale que la persévérance… Jusqu’à ce jour où l’artiste, très finement, reparaît en quelque sorte à Toulouse avant même d’y avoir établi sa première station. Il y pose aujourd’hui les éléments inattendus qui définissent, en six séquences thématiques, les tenants et les aboutissants d’une oeuvre dont l’énergie vitale trouve sa forme accomplie depuis, à vif, dans la matière même de l’action et du sujet. Régénérant !

 

Miquel Barceló naît le 8 janvier 1957 à Felanitx, dans l’île de Majorque. Il s’initie dès l’enfance à la peinture grâce à sa mère, elle-même artiste dans la tradition des peintres paysagistes de Majorque.

A l’age de 17 ans, Barceló se rend pour la première fois à Paris, voyage qui lui permettra de découvrir dans l’exposition Jean Paulhan à travers ses peintres, à côté des oeuvres de Paul Klee, Fautrier, Wols et Dubuffet, les travaux de l’Art brut qui l’impressionneront profondément.

A partir de 1976, Barceló prend part, au sein du groupe Taller Llunàtic, à des « happenings » et des actions de protestation contre la situation politique espagnole et le panorama artistique officiel.

Sous le titre de Cadaverina 15 a lieu, en 1976, la première présentation du travail de Barceló dans un musée, celui de Palma de Majorque où il présente 225 boîtes de bois contenant des matières organiques en décomposition. Ses expériences d’alors l’amènent à utiliser de grandes quantités de peintures sur ses toiles qu’il expose par la suite à l’air libre et aux intempéries, recherchant ainsi les réactions spontanées d’oxydations, salissures et craquelures. Il combine les matériaux traditionnels avec des éléments organiques divers.

1982 marquera une date décisive : ses oeuvres sont remarquées par Rudi Fuchs qui l’invite, l’année suivante, à La Documenta 7 de Kassel ; il sera l’unique artiste espagnol de cette exposition qui lui conférera, à 25 ans seulement, une dimension internationale : projets et expositions ne cesseront dès lors, de se succéder dans les plus grands musées internationaux.

C’est également en 1982 qu’aura lieu à Toulouse, la première exposition personnelle de Miquel Barceló hors d’Espagne, à la galerie Axe Art Actuel.

En 1988, Miquel Barceló découvre l’Afrique qui marque un tournant dans son inspiration : il travaille principalement sur papier, utilisant les pigments locaux et les sédiments fluviaux. Il expérimente l’utilisation de matériaux les plus divers (boue, terre, cendre, sable, pigments naturels, crânes d’animaux).

De retour en Europe, il ne cessera alors de se partager entre Paris, Majorque et le Mali. Paysages et mirages du désert deviennent des thèmes récurrents dans son oeuvre. C’est en Afrique qu’il va s’initier à la terre cuite en utilisant les techniques locales : la céramique va alors occuper une place prépondérante dans son travail. Parallèlement, il réalise dès 1997 de grandes pièces qui seront coulées en bronze.

A partir de 2000, Miquel Barceló amorcera son travail destiné à la Chapelle Saint Pierre de la Cathédrale de Majorque, un des monuments les plus emblématique de l’île, datant de 1350. Ce projet monumental lui demandera sept années de travail et sera inauguré le 2 février 2007 : la chapelle Saint Pierre est désormais recouverte d’une seconde peau de céramique de 300 m2 (150 000 kg d’argile et 2000 kg d’émaux ont été utilisés) de laquelle émergent une profusion de formes multiples, inspirées du chapitre VI de l’Evangile de Jean : l’épisode de lamultiplication des pains et des poissons. Cinq vitraux de 12 mètres de haut ont été réalisés dans les ateliers de Jean-Dominique Fleury à Toulouse. Dans une autre réalisation monumentale, inaugurée le 18 novembre 2008, Barceló recouvre des centaines de mètres carrés du plafond du Palais de l’Organisation des Nations unies de Genève.

Paso Doble, performance réalisée par Miquel Barceló et le chorégraphe Josef Nadj -donnée l’été 2006 en Avignon- met en jeu la confrontation des arts plastiques et de la scène : l’artiste répond au souhait du chorégraphe l’invitant à « rentrer dans le tableau ». Après Paris et New York, Toulouse accueille Paso Doble au Théâtre Garonne en 2008, avec la participation des Abattoirs.

De juin à novembre 2009, il représente l'Espagne à la Biennale de Venise L’exposition Barcelò avant Barcelò bénéficie du soutien de l’Eurorégion Pyrénées-

Méditerranée. Ont ainsi spécifiquement soutenu ce projet : région Midi-Pyrénées, région de Catalogne et le gouvernement des Iles Baléares. À l’échelle de l’ensemble Pyrénées-Méditerranée (Catalogne, Iles Baléares, Languedoc- Roussillon et Midi-Pyrénées) ce sont plus de trois cents festivals, dont une centaine d’envergure internationale, qui sont soutenus chaque année : l’Eurorégion, c’est d’abord une culture sans frontière. C’est aussi une culture aux talents multiples, bien présents dans les Régions partenaires, du spectacle vivant aux arts plastiques, de la littérature au cinéma.

L’EUROREGION : DES FESIVALS ET BEAUCOUP D’AUTRES PROJETS FEDERATEURS…

Au-delà des festivals, l’Eurorégion soutient aussi et encourage très largement les projets d’ « initiatives culturelles eurorégionales ». Cette démarche qui a pour objectif de conforter une coopération culturelle élargie, s’inscrit dans la logique des appels à projet, lancés en 2006 par la Région Midi-Pyrénées et relayés par les autres régions partenaires. Cette coopération, particulièrement ouverte aux projets innovants et aux manifestations qui fédèrent la jeunesse, retient les initiatives qui mobilisent le partenariat d’au moins trois régions membres. Elles doivent aussi s’inscrire dans un environnement professionnel et dans le cadre d’une coproduction suscitant la mobilisation conjointe des moyens des opérateurs partenaires. (Service de presse).

Exposition du 20 novembre 2009 au 28 février 2010.

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TOULOUSE :

Lieu-Commun : Ouvert du mercredi au samedi de 12h00 à 19h00

Lundi/Vendredi : 12h00/19h00. Samedis et dimanches : 11h/19h.

Nocturnes les vendredi 25 et samedi 26 septembre, vendredi 2 et samedi 3 octobre, jusqu’à 00h30.

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TOURS :

MUSEE DES BEAUX-ARTS : 18 Place François Sicard, 37000 Tours. Tél : 02.47.05.68.73. Tlj. sauf mardi : 9h/12h45 et 14h/18h.

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VALENCIENNES :

MUSEE DES BEAUX-ARTS DE VALENCIENNES : Boulevard Watteau, 59300 Valenciennes. Tél : 03.27.22.57.20.Tlj. sauf mardi : 10h/18h. Nocturne le jeudi jusqu'à 20h.

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VEZELAY :

MUSEE ZERVOS : rue Saint-Étienne 89450 Vézelay Tél. 03 86 32 39 26. Ouverture du 15 mars au 15 novembre, de 10 h à 18 h. (dernières entrées à 17 h 20). TLJ. sauf mardi (juillet et août : tous les jours)

" Cahiers d’art de la bibliothèque Kandinsky au Centre Pompidou. Il s’agit d’une première approche de la redécouverte de l’art des Cyclades dans les années 1930. Elle sera suivie par deux autres présentations qui, cette fois avec l’aide de spécialistes, archéologues ou historiens de la photographie approfondiront cette investigation dans l’histoire du goût.

Christian Zervos, fondateur de la revue d’avant-garde les Cahiers d’art, a quitté la Grèce enfant et éprouve le besoin de découvrir sa patrie qui, entre de multiples et terribles conflits, connaît au début des années 1930 une accalmie. En 1933, il la parcourt pendant un trimestre et, à son retour, provoque l’opinion en lui consacrant un numéro spécial, l’Art grec, qui a pour mission de replacer les périodes préhistoriques et protohistoriques du bassin oriental de la Méditerranée au coeur de la modernité. Il tourne ensuite autour de l’archipel égéen et affirme une vision originale de l’art de la Mésopotamie qui est une

révélation pour Matisse, Picasso, Giacometti…

Zervos semble sous-entendre que, dans les Cyclades, les civilisations anciennes mêlent, puis rejettent, l’apport de la Grèce continentale et anatolienne, l’art du Tigre et de l’Euphrate, l’extraordinaire civilisation égyptienne. Pour venir à bout des préjugés de ses contemporains sur le classicisme convenu de l’art grec, Zervos assène de vigoureuses images. Horacio Coppola, jeune artiste argentin, tire les planches pour l’Art de la Mésopotamie. Anticipant les souhaits de l’éditeur, il transforme les modestes tablettes d’argile cunéiformes en stèles monumentales. Zervos n’a plus qu’à préciser à ses photograveurs les effets qu’il désire obtenir sur la page."(Service de presse).

Exposition du 4 septembre au 15 novembre 2009.

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VILLIERS-SAINT-BENOIT :

MUSEE D'ART ET D'HISTOIRE DE PUISAYE : Rue Paul Huilard, 89130 Villiers-Saint-Benoît. Tél : 03.86.45.73.05.

Février/Avril et Octobre/Novembre : tlj. sauf lundi et mardi : 10h/12h et 14h/17h. Mai /Septembre : Tlj. sauf mardi : 10h/12h et 14h/18h.

Fermeture Décembre/Janvier.

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VITRY-SUR-SEINE :

MACVAL MUSEE D'ART CONTEMPORAIN DU VAL-DE-MARNE : Place de la LIbération. 94400 Vitry-sur-Seine. Tél : 01.43.91.64.20. Tlj. sauf lundi : 12h/19h. Nocturne jeudi jusqu'à 21h.

Le MAC/VAL présente la première exposition monographique en France de

**** SIMON STARLING : l’un des artistes les plus en vue de la scène britannique, lauréat du Turner Prize en 2005.

"Toute l’œuvre de Simon Starling est un processus : elle s’articule autour des notions de déplacements, de parcours, de transformations, de cycles… avec en toile de fond la question de l’impact écologique, culturel et économique de la circulation des biens dans un contexte de mondialisation.

Nouvelles productions de l’artiste et pièces plus anciennes éclaireront au MAC/VAL, son parcours. Un second volet sera présenté au Parc Saint-Léger, centre d’art contemporain de Pougues-les-Eaux, en Bourgogne, à deux heures de Paris.

 

 

 

Au même moment au musée :

**** BERNARD MONINOT : La Mémoire du vent, première étape de son « éolethèque mondiale ».

A partir d’un dispositif très simple de boîtes de Pétri préalablement obscurcies de noir de fumée et suspendues au-dessus de végétaux, Bernard Moninot enregistre, à travers le monde, ce qu’il nomme la mémoire du vent. De ce processus aléatoire, l’artiste fait surgir un dessin, des formes abstraites, qui composent, projetées sur les murs du musées, un étrange et poétique théâtre d’ombres.

Exposition du 17 septembre au 27 décembre 2009

 

 

 

 

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La 8ème édition de Nuit Blanche met le MAC/VAL à l'honneur : Alexia Fabre, Conservateur en chef et Frank Lamy, chargé des expositions temporaires du Musée d'Art Contemporain du Val-de-Marne, ont été choisis pour être les directeurs artistiques de cette manifestation. Le lancement de Nuit Blanche aura donc lieu au musée le samedi 3 octobre de 15h à 18h.

 

Lors de cet événement, les visiteurs seront accueillis gratuitement pour une traversée originale de la collection et des expositions du musée à travers 10 étapes d'éveil des sens (des séances d'écoute, des observations précises d'oeuvres, des conversations avec ou sans parole...). A la nuit tombée, les Franciliens seront conviés à une déambulation nocturne dans Paris pour découvrir les oeuvres disséminées dans la capitale.

 

Fidèle à son image, le MAC/VAL profite du lancement de Nuit Blanche pour mener des actions en direction du grand public : dix étapes pour une travers ée ludique et sensible de la planète MAC/VAL menées par des conférenciers prêts à tout pour faire voyager, agir, sourire ou méditer tous les publics et leur permettre d'appréhender l'esprit du lieu en privilégiant une approche par les sens.

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**** CHISTIAN BOLTANSKI : "Après" 
"La proposition de Christian Boltanski pour le MAC/VAL est un dispositif inédit, plongeant les visiteurs au cœur d'un parcours labyrinthique ménageant de 
belles surprises.Son installation s'articule autour des questions qui hantent son œuvre, la mémoire et la mort.





Exposition du 15 janvier au 28 mars 2010
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